Mis à jour le 16 janvier 2021

Informations Coronavirus

POINT DE SITUATION

Point sur la situation sanitaire

Source :  data.gouv.fr
En savoir plus sur les indicateurs+

Nouveaux cas confirmés : Cet indicateur, disponible seulement au niveau national, correspond au nombre de nouveaux cas testés positifs à la COVID-19 et rapportés depuis la veille. Cet indicateur est très sensible à la qualité et au rythme des remontées de données et ne reflète pas exactement la situation épidémiologique de la veille. Par exemple les données remontées en début de semaine sont moins nombreuses en raison d'une diminution de l'activité des laboratoires le week-end.

Nouveaux patients en réanimation : Il s'agit du nombre de nouveaux patients atteints de la COVID-19 admis en réanimation, en soins intensifs, ou en unité de surveillance continue, au cours des dernières 24h.

Taux de positivité : Le taux de positivité correspond au nombre de nouvelles personnes testées positives à la COVID-19 rapporté au nombre total de personnes testées pour la première fois sur une même période. Ainsi les personnes effectuant plusieurs tests sur une même période ne sont pas comptées plusieurs fois.

Primo-vaccinés : Le nombre de vaccinations en France est obtenu par recueil quotidien auprès des ARS des données régionales de vaccination, recensées auprès des établissements pour personnes âgées (vaccination des résidents et des professionnels des établissements) et des centres de vaccination (vaccination des professionnels de santé). Les données publiées sont stabilisées le lendemain pour tenir compte des dernières remontées d’informations de vaccination de la veille au soir.

Le 14 janvier 2021, le Premier ministre a annoncé l’avancée du couvre-feu de 20h00 à 18h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain à partir du samedi 16 janvier 2021 pour une durée minimum de 15 jours.

L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement tout en limitant l’impact sur l’économie déjà mise à rude épreuve par l’épidémie.

Les sorties et déplacements sans attestation dérogatoire sont donc interdits de 18h00 à 06h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3 750 € en cas de récidive.

Par ailleurs, compte tenu du risque de propagation des souches variantes de la COVID-19 le flux transfrontalier sera réduit. A compter du lundi 18 janvier 2021, les voyageurs venant d’un pays tiers à l’Union Européenne devront présenter un test PCR négatif pour pénétrer sur le territoire national et s’engager sur l’honneur à respecter une septaine.

Dans les rares pays où la réalisation d’un test PCR est impossible, un système de dépistage à l’arrivée sera mis en place avec septaine obligatoire dans un lieu d’hébergement validé par les autorités publiques.
 

Accès rapide

Retrouvez les mesures en vigueur dans votre département en consultant régulièrement le site de votre préfecture.

Pour enrayer l’épidémie, utilisez les outils numériques qui sont à votre disposition pour vous protéger et suivre les recommandations sanitaires. Pour plus d’informations, consultez la page Tester – Alerter – Protéger.

Cliquez sur une situation pour accéder aux informations correspondantes :

  

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Informations sur les mesures nationales

Le 14 janvier 2021, le Premier ministre a annoncé l’avancée du couvre-feu de 20h00 à 18h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain à partir du samedi 16 janvier 2021.

L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement tout en limitant l’impact sur l’économie déjà mise à rude épreuve par l’épidémie.

Les sorties et déplacements sans attestations dérogatoires sont interdits de 18h00 à 06h00, sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3750 € en cas de récidive. Les établissements autorisés à ouvrir ne pourront plus accueillir de public après 18h00.

Éducation

Le confinement du printemps dernier a accru le risque de décrochage scolaire pour les enfants, en particulier les plus défavorisés, maintenir l’ouverture des établissements scolaires est donc un objectif fondamental.

En revanche, il est essentiel, s’agissant des enfants, de durcir les règles sanitaires : le protocole sanitaire dans les cantines scolaires sera renforcé prochainement (pas de brassage des enfants à la cantine, allongement des temps de restauration, plats à emporter), et jusqu’à nouvel ordre les activités physiques extrascolaires en intérieur seront interdites.

La capacité de dépistage dans les établissements scolaires sera également augmentée, avec un objectif de 300 000 tests par semaine et des objectifs fixés par académie.
Concernant l’enseignement supérieur, le passage de 100 % des enseignements à distance a été difficile à vivre pour de nombreux étudiants, avec un sentiment d’isolement, mais aussi de vraies difficultés pédagogiques. C’est pourquoi, les 1ères années en travaux dirigés seront autorisées à revenir en présentiel en demi-groupes, dans le cadre de protocoles extrêmement stricts à partir du 25 janvier.

Personnes âgées

Afin de lutter contre la solitude des ainés les visites en EHPAD et en maison de retraite sont autorisées dans le strict respect des mesures barrières.

Travail

Le télétravail est fortement recommandé partout où il est possible.

Commerces et établissements recevant du public (ERP)

Les commerces ont repris leurs activités le 28 novembre dernier tout comme les auto-écoles, les agents immobiliers et les services à domicile avec un protocole sanitaire strict. La mise en place du couvre-feu impose cependant une fermeture à 18h00 pour l’ensemble de ces établissements.

Pour limiter la concentration des flux et favoriser l’activité commerciale, les possibilités d’ouverture des commerces le dimanche sont élargies et les établissements sont encouragés à se saisir des possibilités d’ouverture supplémentaire sur la pause déjeuner.

L’ensemble des secteurs faisant toujours l’objet de fermetures administratives (bars, restaurants, boites de nuit…) ou directement impactés par les mesures sanitaires continueront de bénéficier de mesures d’aides.

Activités culturelles

Toutes les activités, tous les établissements, tous les équipements qui sont aujourd’hui fermés, le resteront encore au cours des prochaines semaines. C’est le cas des cinémas, des théâtres, des salles de spectacle, des équipements sportifs ou de loisirs. C’est également le cas pour les bars et les restaurants. La situation sera réévaluée le 20 janvier prochain, afin d’examiner, alors, s’il est possible d’envisager une réouverture.

S’agissant des stations de sport d’hiver, la circulation épidémique ne permet pas d’envisager une réouverture avant le mois de février.

Lieux de culte

Les offices dans les lieux de cultes sont autorisés, les fidèles doivent respecter une règle d’un siège sur trois et d’une rangée sur deux pour y assister.

Déplacements internationaux
Compte tenu du risque de propagation des souches variantes de la COVID-19 le flux transfrontalier sera réduit. A compter du lundi 18 janvier 2021, les voyageurs venant d’un pays tiers à l’Union Européenne devront présenter un test PCR négatif pour pénétrer sur le territoire national et s’engager sur l’honneur à respecter une septaine.

Dans les rares pays où la réalisation d’un test PCR est impossible, un système de dépistage à l’arrivée sera mis en place avec septaine obligatoire dans un lieu d’hébergement validé par les autorités publiques.

Pour plus d’information sur vos déplacements à l’étranger : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/je-pars-a-l-etranger/

Ensemble contre la Covid-19

  • Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans son mouchoir
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique puis le jeter
  • Porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée et partout où cela est obligatoire
  • Respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres
  • chiffre 6
    Limiter au maximum ses contacts sociaux (6 maximum)
  • Éviter de se toucher le visage
  • fenêtre
    Aérer les pièces 10 minutes, trois fois par jour
  • Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
  • application mobile
    Utiliser les outils numériques (TousAntiCovid)

Questions / Réponses

Pour en savoir plus, cliquez sur la thématique qui vous intéresse :

Sur les mesures et les prochaines étapes

Des mesures de confinement ont été mises en place le 30 octobre et progressivement allégées le 28 novembre. Le mardi 15 décembre, le confinement a été levé et un couvre-feu est entré en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Initialement, les horaires du couvre-feu étaient de 20h à 6h. Le 2 janvier, en concertation avec les élus locaux, le début du couvre-feu a été avancé à 18h dans les départements ayant dépassé le seuil d’alerte au regard de la circulation du virus (un taux d’incidence supérieur à 200 pour 100 000 habitants en population générale ou chez les plus de 65 ans). Cette mesure concernait 25 départements dans 5 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Deplus le samedi 16 janvier, le couvre-feu est avancé à 18h sur l’ensemble du territoire métropolitain.

A la différence de la première vague, l’ensemble des régions se trouvent aujourd’hui confrontées à une circulation virale active.

-Tous les commerces et services à domicile peuvent recevoir du public, mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict qui a été négocié avec l’ensemble des professionnels. Les commerces ne doivent pas rester ouverts après 18h.
-Les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives peuvent aussi ouvrir dans les mêmes conditions.
-Pour les cultes, les offices sont permis dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
-Les mariages civils sont soumis aux mêmes règles que les mariages religieux.
-Les activités sportives individuelles de plein air sont autorisées.
-Les activités périscolaires et extrascolaires sont autorisées, à l’exception des activités physiques et sportives en intérieur.
-Les établissements artistiques relevant du spectacle vivant et des arts plastiques, notamment les écoles de musique et conservatoires, sont autorisés à accueillir des élèves mineurs, sauf pour les cours de chant.

-Les grands rassemblements sont interdits ainsi que tous les événements festifs dans les salles à louer. Restent également fermés tous les lieux, qui comme les parcs d’attraction et les parcs d’expositions, sont susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes venant de régions différentes.
-Les colonies et les centres de vacances demeurent fermés.
-Les bars, les restaurants, les discothèques, les salles de sport ne peuvent pour le moment rouvrir leurs portes.
-Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant février 2021.
-Les enceintes sportives ne pourront pas également rouvrir au public avant février 2021.
-Concernant les stations de sports d’hiver, les remontées mécaniques et les équipements collectifs sont également fermés au moins jusqu’à la fin du mois de janvier
En fonction de l’évolution de la situation de l’épidémie, le Gouvernement évaluera le 20 janvier si les établissements culturels, les enceintes sportives, ainsi que les équipements et les remontées mécaniques des stations de ski pourront rouvrir début février.

Il n’y a pas de restriction de déplacement en journée depuis le 15 décembre et donc pas besoin d’attestation entre 6h et 18h.
En revanche, des attestations doivent être utilisées durant les horaires du couvre-feu, de 18h à 6h. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de les recopier sur un papier libre.

C’est l’objectif de notre stratégie de déconfinement et cela dépend des efforts de tous : application des mesures barrières, se faire tester en cas de doute, s’isoler quand on est positif, symptomatique non testé ou quand on est cas contact.

Le Gouvernement accorde un soin particulier aux plus fragiles. Leurs difficultés sont décuplées dans la période. Et c’est pourquoi ils bénéficieront d’un soutien financier spécifique, le même que celui qui avait été versé en mai dernier. L’Etat poursuivra également, aussi longtemps que nécessaire, son effort historique pour l’hébergement des personnes sans-abri (en plus des 30 000 places ouvertes lors du précédent confinement, la campagne hivernale a démarré cette année le 18 octobre au lieu du 1er novembre et permettra d’ouvrir plus de 14 000 places d’hébergement).

Pour les permittents et saisonniers, le Gouvernement a mis en place une garantie de ressources de 900 euros par mois, à partir de novembre et jusqu’en février 2021. Pour les jeunes, 20 000 jobs étudiants seront créés pour venir en soutien des étudiants décrocheurs. Le gouvernement a également décidé de doubler les aides d’urgence versées par les CROUS et, enfin, de renforcer le plan 1 jeune 1 solution, avec le doublement du nombre de bénéficiaires de la garantie jeunes par rapport à 2020.

Les mesures de confinement s’appliquent à toute la métropole et à la Martinique. Les autres départements et territoires d’outre-mer ne sont pas soumis à ce confinement, compte tenu de la circulation virale moins active sur ces territoires.

Le Premier Ministre a missionné le 22 octobre le Pr. Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel, afin de faire des propositions sur le sujet des élections régionales en concertation avec l’ensemble des acteurs.

Il s’agit d’une forte recommandation. Chacun doit faire preuve de responsabilité face au virus afin d’éviter une 3e vague après les fêtes.

Oui car la situation de l’épidémie reste préoccupante dans le pays et chacun doit faire preuve de responsabilité face au virus afin d’éviter une 3e vague. Il est toujours recommandé de limiter à 6 adultes le nombre de personnes à table et de respecter scrupuleusement les gestes barrières et le port du masque.

Il n’y a pas de mesure générale de couvre-feu à 21 h durant le confinement. Cependant les commerces ne doivent pas ouvrir entre 21 heures et 6 heures et les services à domicile ne peuvent pas avoir lieu durant cette tranche horaire. Il existe des exceptions à cette règle (pharmacie, stations-services, services à domicile à caractère d’urgence ou destinés à assister les personnes vulnérables…). Par ailleurs, dans certaines villes, les préfets peuvent prendre des mesures interdisant les ventes à emporter et les livraisons à domicile au-delà d’une certaine heure, lorsque celles-ci provoquent des rassemblements sur la voie publique.

Il s’agit d’une forte recommandation. Chacun doit faire preuve de responsabilité face au virus afin d’éviter une 3e vague après les fêtes.

-Partout sur le territoire métropolitain, un couvre-feu de 18 heures à 6 heures du matin est mis en vigueur, avec l’obligation d’être muni d’une attestation de déplacement durant cette tranche horaire.
-Il est possible de se déplacer, sans autorisation en journée, y compris entre régions.
-Il faut cependant limiter au maximum les déplacements inutiles et continuer à télétravailler lorsque cela est possible.
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Sur mon attestation

Oui. Deux modèles d’attestation permanente sont en ligne pour deux motifs de déplacement :
  • Une attestation à remplir par l’employeur pour justifier de la nécessité de se déplacer durant le couvre-feu pour certains employés ;
  • Une attestation à remplir et faire viser par les directeurs d’écoles et établissements scolaires pour accompagner les enfants dans le cadre des déplacements vers ou depuis un établissement.
Pour tous les autres motifs de déplacement autorisés, il est nécessaire de télécharger une attestation à usage unique, en ligne sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid. Les attestations manuscrites sur papier libre sont elles aussi valables. En complément de cette attestation, il est demandé de se munir d’un titre d’identité. Ces attestations doivent être datées et signées.

  • Les contrôles sont assurés par les 250 000 policiers et gendarmes répartis sur l’ensemble du territoire national. Autant que de besoin, à la demande des préfets, des effectifs supplémentaires de forces mobiles sont déployés pour appuyer les forces locales dans cette mission spécifique.
  • Les 24 000 policiers municipaux répartis dans 8000 communes viennent appuyer l’action des forces de l’ordre.

Pour les particuliers, le montant de l’amende s’élève à 135€ pour une première infraction et peut monter jusqu’à 3750€ en cas de non-respect répété des mesures prévues dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Des attestations peuvent être délivrées par l’employeur pour assurer les déplacements de ses employés entre leur domicile et leur lieu de l’activité professionnelle, ou les déplacements professionnels ne pouvant être différés durant les horaires du couvre-feu.

Qui doit remplir ce justificatif de déplacement professionnel ?
Il existe deux cas de figure :
  • soit la personne dispose d’un employeur (salarié, fonctionnaire…) : c’est l’employeur qui doit remplir le justificatif de déplacement professionnel, qui est valable pour toute la durée de validité qu’il mentionne ;
  • soit la personne n’a pas d’employeur (profession libérale, autoentrepreneur, agriculteur…), elle peut remplir elle-même cette attestation permanente.
Par ailleurs, la carte professionnelle des professionnels de santé, des agents de la fonction publique, des militaires et des élus, ainsi que la carte de presse, valent attestation permanente pour le trajet domicile-travail et les déplacements professionnels.

Il existe deux cas de figure :
 
  • soit la personne dispose d’un employeur (salarié, fonctionnaire…) : c’est l’employeur qui doit remplir le justificatif de déplacement professionnel, qui est valable pour toute la durée de validité qu’il mentionne ;
  • soit la personne n’a pas d’employeur (profession libérale, autoentrepreneur, agriculteur…), elle peut remplir elle-même cette attestation permanente.

Par ailleurs, la carte professionnelle des professionnels de santé, des agents de la fonction publique, des militaires et des élus, ainsi que la carte de presse, valent attestation permanente pour le trajet domicile-travail et les déplacements professionnels.

Non. Il vous est possible de présenter uniquement le justificatif de déplacement professionnel signé par votre employeur. Si vous n’êtes pas en possession de ce justificatif, présentez alors l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant le motif « déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ».

Les mineurs qui se déplacent seuls entre durant les horaires du couvre-feu doivent également se munir d’une attestation.

Il faut cocher la case « achats de première nécessité » sur l'attestation de déplacement dérogatoire.

Non, les attestations utilisées lors du premier confinement ne sont plus valables. Rendez-vous sur le site du Gouvernement ou sur le site du ministère de l’Intérieur pour télécharger les nouvelles attestations.

Rendez-vous sur le site du ministère de l’Intérieur ou sur le site du Gouvernement pour télécharger le justificatif de déplacement professionnel.

La pratique de l’activité physique individuelle et la promenade ne sont pas autorisées durant le couvre-feu. Il demeure possible de sortir de son domicile durant le couvre-feu pour les besoins des animaux de compagnie, brièvement et dans la limite de 1km.

Le confinement se substitue au couvre-feu en métropole et en Martinique. Dans le cadre du confinement, il est possible d’effectuer son activité physique quotidienne à toute heure, dans la limite d’une heure et dans un rayon d’un kilomètre autour de son domicile.

Il s’agit d’un déplacement pour « consultations et soins médicaux ».

Les déplacements demeurent possibles pour effectuer des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance.

Tous les professionnels de santé, les professionnels para-médicaux et de médecine non conventionnelle peuvent continuer à accueillir des patients.

Oui. Les soins médicaux peuvent justifier un déplacement dans une autre région.

Le déplacement d’une personne en situation de handicap et de son éventuel accompagnant est un motif dérogatoire en tant que tel, ce déplacement ne sont pas limités à 20 kilomètres et à 3 heures.

Ces déplacements demeurent possibles en cochant sur l’attestation de déplacement dérogatoire le motif « déplacements pour des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ».

Tous les professionnels de santé, les professionnels paramédicaux et de médecine non conventionnelle peuvent accueillir des patients.

Oui, les personnes précaires peuvent se rendre dans un centre d’hébergement ou sur un lieu de distribution alimentaire durant le couvre-feu, en cochant la case « déplacement pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires » sur l’attestation de déplacement dérogatoire.

Les déplacements professionnels sont autorisés (par exemple si vous travaillez de nuit ou que vos horaires ne vous permettent pas de rejoindre votre domicile durant les horaires du couvre-feu).

Par ailleurs, d’autres exceptions à l’interdiction de déplacement sont possibles, notamment, pour des raisons de santé (par exemple pour se rendre à l’hôpital ou dans une pharmacie de garde), pour un motif familial impérieux, pour porter assistance aux personnes vulnérables ou précaires, pour des déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longue distance, ou encore pour participer à des missions d’intérêt général de type maraudes. Il est également possible de sortir brièvement de son domicile pour les besoins des animaux de compagnie, dans la limite de 1km et 1h. En revanche, il n’est pas possible de se promener ou de pratiquer une activité sportive.

 

Oui, il s’agit d’un « déplacement lié à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longue distance ». Un justificatif de déplacement sera nécessaire en complément de l’attestation, par exemple le billet d’avion ou de train sous format électronique ou papier, accompagné d’un titre d’identité.

Le déplacement d’une personne en situation de handicap et de son éventuel accompagnant est un motif dérogatoire en tant que tel. ce déplacement ne sont pas limités à 20 kilomètres et à 3 heures.

Non, ce type de déplacement n’entre pas dans les motifs dérogatoires vous permettant de vous déplacer entre 18h et 6h.

Oui, il est possible d’accompagner ou de récupérer un proche sur son lieu de travail durant les horaires de couvre-feu de 18h à 6h . Il faut toutefois être muni de l’attestation de déplacement dérogatoire durant les horaires de couvre-feu et de cocher le motif « déplacement pour motif familial impérieux ».
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Sur les dérogations

Les bars et restaurants sont fermés, sauf pour leur activité de livraison et de vente à emporter.

Tous les commerces sont autorisés à ouvrir de 6h jusqu’à 18h.

Sur tout le territoire national, les magasins et commerces sont dans l’obligation de fermer à la clientèle entre 18h et 6h.

Tous les commerces sont fermés à la clientèle pendant les horaires du couvre-feu.
Il est de la responsabilité des clients de s’organiser pour être de retour à leur domicile à 18h, heure du début du couvre-feu. Les employés peuvent en revanche rentrer chez eux après 18h, en remplissant le motif « déplacement professionnel » sur l’attestation.
Certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (pour les pharmacies, pour les besoins médicaux urgents, pour les stations-service par exemple), sont autorisés à recevoir des clients durant les horaires de couvre-feu.

Oui, le « click and collect » est toujours mis en œuvre par les commerçants qui souhaitent le maintenir. Il est d’ailleurs recommandé pour lutter contre la diffusion du virus, de privilégier le drive, le « click and collect » ou encore la livraison.

Oui, sauf interdiction par le préfet dans certaines villes pour éviter des rassemblements sur la voie publique et des troubles à l’ordre public.

Pour renforcer la sécurité sanitaire et tenir compte des dernières études scientifiques sur les modes de contamination, les négociations conduites par le Gouvernement avec les représentants des commerces ont convenu de fixer la fréquentation maximale des commerces à 8 m² par personne (hors vendeurs). Il est recommandé de limiter autant que possible la taille des groupes de personnes se rendant ensemble dans un commerce. Lorsque cela n’est pas possible (ex. : parent avec enfant, personne âgée et son accompagnant, couple, etc.), les groupes comptent pour une personne. Pour faciliter l’application de ce principe, le mode de calcul de la jauge a été simplifié au regard des rayons et présentoirs.

Outre la jauge, les nouvelles mesures incluent :
  • une information renforcée des clients concernant les obligations relatives aux mesures barrières
  • la désignation d’un référent responsable de l’application des règles de prévention
  • pour les magasins de plus de 400 m², l’obligation de mettre en place un système de comptage.
Ces règles applicables à tous les commerces sont accompagnées d’une fermeture à 21h au plus tard. Cependant, certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (par exemple les stations-service, les pharmacies) sont autorisés à ouvrir durant cette tranche horaire.

Les commerces doivent être fermés durant le couvre-feu, à l’exception de certains, dont l’activité justifie une ouverture durant cette tranche horaire (par exemple les stations-service, les pharmacies).

Face à la dégradation de la situation sanitaire, les contrôles sont renforcés afin de veiller à l’application du protocole sanitaire en vigueur dans les commerces.

Oui, depuis le 28 novembre, les supermarchés sont autorisés à ouvrir tous leurs rayons et à vendre tous les produits.

Oui les services publics de guichet restent ouverts, éventuellement avec des horaires aménagés.

Sont également ouverts au public :
 
  • Les structures permettent l'accueil des populations vulnérables et la distribution de produits de première nécessité pour des publics en situation de précarité ;
  • Les laboratoires d'analyse ;
  • Les agences de placement de main-d'œuvre ;
  • Les agences de travail temporaire ;
  • Les services funéraires ;
  • Les cliniques vétérinaires et cliniques des écoles vétérinaires ;
  • Les refuges et fourrières pour animaux ;
  • Les services de transports ;
  • Les lieux accueillant des actions de soutien à la parentalité ;
  • Les déchetteries.

Compte tenu des conditions météorologiques hivernales, afin de maintenir des conditions de travail satisfaisantes pour les conducteurs routiers, les centres et relais routiers jusqu’alors ouverts de 18h à 10 h le lendemain, peuvent désormais accueillir les professionnels du transport routier pour le repas de midi. Les préfets de département pourront continuer d’adapter la liste de ces établissements habituellement fréquentés par les routiers. Il s’agit d’assurer une couverture suffisante du territoire pour répondre aux besoins des conducteurs routiers et pour permettre d’assurer un strict respect des mesures sanitaires. Seuls les professionnels du transport routier, sur présentation de leur carte professionnelle, peuvent accéder à ces établissements pour y prendre des repas à table. Les protocoles sanitaires en vigueur dans la restauration d’entreprises y sont applicables. L’ensemble des restaurants peuvent poursuivre leurs activités de vente à emporter, y compris de plats chauds. L’accès aux sanitaires est également possible même lorsqu’ils ne sont pas directement accessibles depuis l’extérieur.

Oui, les hôtels font partie des commerces autorisés à ouvrir. Les restaurants et bars d’hôtels doivent par contre demeurer fermés.

Les hôtels seront bien éligibles aux aides du fonds de solidarité.

Des dérogations sont en effet prévues à cet effet mais nécessitent une attestation de l’employeur.

L’ensemble des services à domicile sont autorisés uniquement la journée, en dehors des horaires du couvre-feu, et dans le respect strict des gestes barrières. Durant les horaires du couvre-feu, seules les interventions d’urgence sont autorisées à domicile.

Oui, ces deux situations constituent des exceptions au couvre-feu justifiées par un motif familial impérieux.

Oui. Les sorties indispensables à l’équilibre de chacun, le sport et l’activité physique individuels en plein air, sont autorisés en dehors des horaires du couvre-feu, dans le respect des mesures barrières et en évitant tout rassemblement. Une seule attestation de déplacement dérogatoire suffit pour un adulte avec des enfants. Les activités physiques en groupe d’adultes ou les pique-niques entre amis sont interdits.

Oui, les adultes peuvent pratiquer seulement en individuel et sans la fréquentation des éventuels vestiaires collectifs ni des espaces de convivialité (type club house pour les golfs).

L’accès des salles de sport est réservé à l'activité des sportifs professionnels et de haut niveau, aux groupes scolaires et périscolaires et aux activités sportives participant à la formation universitaire ou professionnelle, aux entraînements nécessaires pour le maintien des compétences professionnelles et, enfin, aux activités encadrées à destination exclusive des personnes mineures. Les personnes munies d'une prescription médicale dans le cadre d’une pathologie ou présentant un handicap peuvent également accéder aux salles de sport.

Oui, la chasse et la pêche en individuel sont autorisées, à l’exception des horaires du couvre-feu.

Oui, les activités nautiques en bord de mer, sur les plans et cours d’eau, dans la limite des 20km et des 3 heures sont autorisées.

Oui, il est possible de pratiquer la randonnée en montagne en dehors des horaires du couvre-feu.

La pression dans les hôpitaux des massifs est encore trop forte et les accidents traumatologiques liés à la pratique du ski risqueraient d’augmenter encore leur engorgement. De plus, même avec des protocoles très stricts, il n’est pas possible de prendre le risque d’une trop forte concentration et d’un brassage de populations dans les stations. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de maintenir fermées les remontées mécaniques des stations de montagne au moins jusqu’à la fin des vacances scolaires de Noël. Néanmoins, comme dans le reste de la France, il est possible, depuis le 15 décembre avec la fin du confinement, de séjourner dans ces communes et de se déplacer librement en journée, par exemple en forêt pour faire une randonnée, du ski nordique ou une balade en raquettes, toujours à titre individuel.

Oui, la promenade des animaux de compagnie durant le couvre-feu doit être toutefois brève et limitée à un rayon d’un kilomètre autour de son domicile. Il faut alors être muni d’une attestation de déplacement dérogatoire.

Les déplacements liés aux soins des animaux sont possibles, en utilisant la case « consultations et soins ne pouvant être assurés à distance » de l’attestation.

Les marchés alimentaires ouverts et couverts peuvent accueillir du public, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. Les stands non alimentaires sont autorisés à ouvrir à partir du samedi 28 novembre. Les préfets peuvent, en accord avec les maires, décider de la fermeture de ces marchés si les règles sanitaires ne sont pas respectées.

Les visites guidées ne seront plus autorisées.

Oui, les visites immobilières sont autorisées, aussi bien pour les professionnels que pour les particuliers, dans le respect des protocoles applicables. Elles sont interdites durant les horaires du couvre-feu.

Seules sont autorisées les visites de biens pour l’achat ou la location d’une résidence principale. Dans tous les cas, le respect du port du masque, de la distanciation physique et des mesures barrières est indispensable. Il convient également d’appliquer les protocoles accessibles sur le site du ministère de la Transition écologique (https://www.ecologie.gouv.fr/covid-19-reprise-lactivite-des-agences-immobilieres), dont les grands principes sont : les visites doivent être espacées ; le logement aéré 15 minutes avant la première visite puis entre chaque visite ; le temps de visite doit être réduit à 30 minutes maximum ; les visites « groupées » en présence de plusieurs candidats sont exclues ; le nombre de personnes présentes dans le bien visité doit être réduit au strict minimum : un visiteur et le bailleur/vendeur. Il est par ailleurs conseillé de limiter les visites de biens occupés.

Dans la plupart des départements, des dérogations permettant l’ouverture des commerces les dimanches de janvier ont déjà été accordées suite aux concertations locales menées par les préfets. Les commerçants peuvent donc ouvrir le dimanche, permettant ainsi d’étaler les flux de clients. Des dérogations similaires sont prévues pour février.
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Sur ma santé

Conformément au décret n° 2020-884 du 17 juillet 2020, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux clos accueillant du public.

Par ailleurs, le décret n°2020-944 du 30 juillet 2020 prévoit la possibilité pour les préfets, quand la situation épidémique locale le nécessite, d’étendre l’obligation du port du masque à tous les lieux pertinents, c’est-à-dire aussi l’espace public.

Il s’agit d’une mesure de protection essentielle, notamment en milieu fermé ou lorsqu’il y a une forte densité de population (marché, rue fréquentée…). En complément des gestes barrière (lavage des mains, distanciation physique), c’est le masque qui filtre les gouttelettes issues des éternuements, de la toux, voire d’une discussion prolongée.

Le 6 juillet 2020, 239 scientifiques, issus de 32 pays différents, ont écrit une lettre à l'OMS, au sujet de la transmission dans l’air du virus.

Ils ont notamment remarqué que les contaminations avaient lieu fréquemment en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe de gouttelettes. S’il semble que cette voie de transmission existe, il est encore impossible de parler de voie de transmission dominante par rapport aux gouttelettes ou aux mains souillées.

Au regard de la pression épidémique dans plusieurs régions, des déprogrammations de soins non urgents ont d’ores et déjà été mises en œuvre dans les hôpitaux. L’objectif est d’éviter de devoir les systématiser, tout en gardant une capacité de réponse aux besoins des patients COVID.

Ces décisions se prennent hôpital par hôpital, sous la coordination des ARS.

Les symptômes de la Covid-19 sont les difficultés respiratoires, la toux, la fièvre, les maux de tête ou de gorge, les courbatures ou encore la perte de goût ou d’odorat. Si je présente un ou plusieurs symptômes :
 
  • j’appelle immédiatement un médecin et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription ;
  • j'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et je le contacte pour prendre rendez-vous ;
  • je vais au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
  • je suis informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.

Pendant toute cette période, je reste chez moi, j’évite les contacts et si les symptômes s’aggravent ou si j’ai des difficultés respiratoires, j’appelle le SAMU en composant le 15.

  • je contacte un centre de dépistage (liste disponible sur le site sante.fr) pour prendre rendez-vous. Le test doit avoir lieu immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle ;
  • je me rends au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
  • je suis en général informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
Pendant toute cette période, je respecte les consignes d’isolement à domicile :
 
  • si plusieurs personnes vivent à mon domicile, je dois respecter les mesures barrière, notamment me laver très régulièrement les mains et porter obligatoirement un masque chirurgical en présence d’un tiers (des masques chirurgicaux m’ont été prescrits pour une durée de 7 jours, je dois les retirer ou les faire retirer en pharmacie) ;
  • je ne sors pas de mon domicile ;
  • je surveille ma température 2 fois par jour ;
  • je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (difficultés respiratoires, toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, fatigue, courbatures, perte de goût ou d’odorat) ;
  • j’adopte le télétravail. Un arrêt de travail est délivré aux personnes qui ne peuvent pas y avoir recours.
Si j’ai des symptômes, j’appelle mon médecin immédiatement et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription.

Oui, je peux bénéficier d’un dépistage sans prescription médicale, sans même présenter de symptômes. Il est intégralement pris en charge par l'assurance maladie. J'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et de préférence j’y vais sur rendez-vous. Ce test est pris en charge par la Sécurité sociale. Néanmoins, sont testés de manière prioritaire les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés.

Il n’existe pas d’étude permettant de savoir combien de temps une personne asymptomatique est contagieuse. On estime aujourd’hui que ces personnes sont faiblement contagieuses parce que la transmission du virus se fait par des gouttelettes respiratoires expulsées. Les personnes qui n’ont pas de symptômes ne toussent pas, donc elles expulsent moins ces gouttelettes. Pour ces personnes, la transmission se fait donc surtout par les mains portées à la bouche ou les embrassades. C’est pourquoi le respect des mesures barrières et des règles de distanciation physique est indispensable afin de se protéger et de protéger les autres.

Il ne faut pas confondre guérison et immunité. En effet, il est possible d’être guéri d’une maladie sans être immunisé contre le virus. Dans le cas de la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore si le fait d’avoir été infecté une première fois protège contre une deuxième infection. Un premier cas de nouvelle infection aurait été récemment identifié en Asie.

En tant que personne âgée, je suis à risque de développer une forme grave ou des complications suite à une infection du COVID 19. Pour me protéger :
 
  • je respecte strictement les mesures barrières ;
  • je réduis mes sorties et mes déplacements au strict minimum ;
  • si j’ai des symptômes de la maladie (toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, courbature, fatigue, perte de goût ou d’odorat), je contacte mon médecin généraliste. Si j’ai des difficultés respiratoires ou si je fais un malaise, je téléphone au SAMU en composant le 15.

À noter : les personnes les plus âgées sont les plus à risque de développer des formes graves de COVID-19. Elles sont plus fragiles pour plusieurs raisons :
 
  • avec l’âge, le système immunitaire - qui protège contre les virus - est moins efficace ;
  • les personnes âgées ont souvent d’autres pathologies, notamment des insuffisances d’organe (hypertension artérielle, insuffisance rénale…) qui les rendent moins résistantes à une agression extérieure comme un virus.

Les premières observations semblent l’indiquer.
 
  • les premières données sur les patients hospitalisés en réanimation semblent montrer une surreprésentation de patients en surpoids et obèses, suggérant que ces deux populations sont à risque ;
  • des études sont en cours afin de savoir s’il s’agit de facteurs de risques indépendants, ou si cette surreprésentation est surtout liée au fort pourcentage d’autres maladies parmi les gens en surpoids ou obèses ;
  • le Haut Conseil de la Santé Publique a considéré dans son avis du 20 avril les patients avec une obésité morbide (IMC > 30) comme sujets à risque.
En savoir plus : le surpoids correspond à un indice de masse corporel (IMC) calculé entre 25 et 30. L’obésité correspond à un IMC supérieur à 30. Pour calculer son IMC, il suffit d’entrer son poids et sa taille dans le calculateur d’ameli.fr.

  • la grande majorité des patients atteints de la Covid-19 guérissent sans séquelles ;
  • chez les patients atteints de formes graves, la prise en charge hospitalière adaptée permet de réduire le risque de séquelles ;
  • chez les patients guéris après un passage en réanimation, il est possible d’avoir des troubles ventilatoires persistants après l’infection Ces séquelles ne semblent toutefois pas liées au virus lui-même mais à la ventilation assistée lors du passage en réanimation ;
  • enfin, certains cas de séquelles de longue durée (maux de tête, fatigue chronique, douleurs) sont recensés.

Pour se laver les mains :
 
  • l’eau et le savon doivent être privilégiés. Un lavage efficace doit durer 30 secondes, en couvrant l’ensemble des surfaces des 2 mains ;
  • en cas d’absence de point d’eau, il est possible d’utiliser du gel hydro alcoolique , en frictionnant l’ensemble des surfaces des 2 mains jusqu’à ce que la solution soit sèche.

Pour désinfecter les surfaces souillées :
 
  • l’ANSM recommande les produits avec la norme NF EN 14476 ;
  • les produits à base d’alcool (alcool ménager avec 70% d’éthanol ou alcool à brûler à 90-95% d’éthanol) sont également efficaces ;
  • l’eau de Javel > 0.05% constitue également une alternative efficace si on ne dispose pas de tels produits ;
  • l’utilisation de vinaigre ou d’huiles essentielles n’est pas recommandée car ils ne sont pas efficaces contre le coronavirus.

Il n’y a à ce jour aucun cas recensé de transmission du coronavirus par l’eau lors d’une baignade. Dans les piscines ou les spas en particulier, le traitement habituel de l’eau (au chlore ou au brome) permet d'éliminer le virus.

Il convient quand même de rester prudent si on se trouve en contact avec d’autres individus lors de baignades,  l’activité physique augmentant le risque de transmission à cause d’une exposition augmentée aux gouttelettes. Le risque est également augmenté par l’impossibilité de porter un masque de protection dans ces environnements.

Pour rappel :
  • il n’y a aucun risque de contamination au coronavirus par le biais de l’eau courante ;
  • le COVID-19 se transmet par les gouttelettes respiratoires et parfois par aérosols lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement sans mesures de protection, et lors du contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par ces gouttelettes.

La seconde vague est bien là. Comme rappelé par le Président de la République et le Premier ministre :
 
  • le confinement doit être strictement respecté
  • les comportements barrières doivent être plus que jamais respectés ;
  • le port du masque est obligatoire dans les lieux publics et recommandé lorsque la distance physique minimale d’un mètre ne peut pas être respectée dans les lieux privés ; ;
  • les personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie doivent être encore plus prudentes, se protéger et éviter tout contact non indispensable. Ce sont les personnes ayant plus de 65 ans ou atteintes d’une pathologie chronique (maladie cardiovasculaire, diabète, obésité, pathologie respiratoire chronique, cancer évolutif sous traitement), présentant une immunodépression et les femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse ;
  • pour les jeunes, souvent asymptomatiques : s’ils ont des doutes ou ont été en contact avec des personnes contaminées, ils doivent effectuer les gestes barrière avec encore davantage de rigueur et éviter de côtoyer les personnes fragiles de leur entourage afin de les préserver.
  • les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés doivent être testés de manière prioritaire.

On ne sait pas : ce virus est nouveau, nous ne disposons pas d’assez de recul.
 
Ce que l’on peut dire à ce jour, et sans présumer de l’avenir, c’est qu’il ne semble pas muter rapidement.

Si vous habitez dans ou à proximité d’un cluster, soyez particulièrement vigilant sur la présence d’éventuels symptômes (fièvre, toux, nez qui coule, perte de goût ou d’odorat…) et respectez d’autant plus les gestes barrière : distanciation physique, hygiène des mains, port du masque.

Un cluster est un foyer de contagion que l’on identifie lorsqu’on recense un certain nombre de nouveaux cas de Covid-19. Leur localisation et leur nombre évolue quotidiennement, ils sont suivis par les Agences régionales de santé.

Concrètement, lorsqu’un cluster est repéré par les autorités de santé, les cas contacts des personnes contaminées sont identifiés, testés et invités à s’isoler, même préventivement. En cas de doute, une politique de tests plus large peut être menée sur un quartier.

Vous êtes informé soit par un fonctionnaire de l’Assurance-maladie, soit par votre médecin-traitant si vous êtes un cas contact. Avoir téléchargé l’application Stop-Covid permet encore plus facilement de vous identifier. Et une information plus large est menée au niveau du quartier si une politique générale de tests est menée.

 On en connaît les principaux :
 
  • fièvre ou sensation de fièvre (frissons, chaud-froid) ;
  • toux ;
  • maux de tête, courbatures ;
  • fatigue inhabituelle ;
  • perte brutale de l’odorat  ou du goût ;
  • diarrhée ;
  • dans les formes les plus graves : difficultés respiratoires.
 
D’autres symptômes sont à l’étude, comme par exemple des symptômes dermatologiques (de la peau).

Ce virus est nouveau et la liste des symptômes fait l’objet d’une actualisation régulière en fonction des observations effectuées par les soignants.

La climatisation retarde la dissipation du virus à l’intérieur d’un bâtiment parce qu’elle s’effectue fenêtres fermées et brasse l’air de celui-ci. On n’a en revanche pas à ce jour observé de contamination directe par le système de climatisation lui-même.

Pour mémoire, le virus se transmet par les gouttelettes (transpiration, postillons…) émises par une personne malade et par le contact avec des surfaces souillées (poignées de porte, objets, tables…). Il se disperse plus vite en extérieur ou lorsqu’on aère l’intérieur des bâtiments.

Ce virus est résistant et ne semble pas sensible au climat.
Il semble endémique, c’est-à-dire présent en permanence, sans variation saisonnière : il a débuté en hiver dans l’hémisphère Nord et est toujours présent en été, y compris dans les pays chauds.

Le remdesivir a démontré qu’il permettait de réduire le temps de séjour des malades d’une moyenne de 11 jours à une moyenne de 8 jours.
Il n’a pas montré d’autre effet bénéfique pour l’instant, notamment sur la mortalité.

Les autorités sanitaires ont souhaité engager toutes les options permettant d’élargir l’arsenal de tests.

Des tests antigéniques seront déployés très rapidement, à la suite des recommandations rendues par la Haute Autorité de Santé le 9 octobre.

Plus de 5 millions de tests ont d’ores et déjà été commandés et mis à disposition des établissements de santé et des ARS.

Ce variant du virus est considéré comme plus contagieux que celui que nous connaissons en France, de l’ordre de 40% à 70% selon les études. En près de deux mois, il est devenu le variant majoritaire au Royaume-Uni. Etant plus contagieux, il est responsable d’une aggravation de la situation sanitaire qui a conduit à la mise en place d’un nouveau confinement chez nos voisins. Il provoquerait le même type de symptôme que le variant classique du virus sans davantage de cas graves. Du fait de sa contagiosité, le nombre de cas symptomatiques et graves sont cependant plus nombreux. D’après certaines études, il serait aussi plus contagieux chez les enfants sans être également plus grave.

Face à la situation sanitaire actuelle de notre pays, il est fortement conseillé de redoubler de prudence. Il convient d’observer les mesures barrières, d’aérer et de ventiler au maximum les espaces clos et de porter le masque, y compris chez vous, d’autant plus si vous êtes vulnérable ou si vous vivez sous le même toit qu’une personne à risques.

Selon le décret prescrivant les mesures dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, l’obligation concerne uniquement le port du masque de protection. Une visière en plastique transparent, portée seule, n’est pas considérée comme une mesure de protection efficace et ne peut donc pas se substituer au port du masque.

Concernant l’air ambiant, les seules recommandations à ce jour sont d’assurer, quel que soit le contexte, un renouvellement régulier de l’air dans tous les espaces clos, au moins quatre fois par jour, au moyen d’une aération (ouverture des fenêtres…) et/ou d’une ventilation naturelle ou mécanique, afin d’apporter de l’air "neuf"/venant de l’extérieur, d’évacuer l’air ayant séjourné à l’intérieur vers l’extérieur, d’éviter le recyclage ou la recirculation de l’air dans les locaux. Cette consigne doit être particulièrement appliquée lorsque les personnes contaminées par le COVID-19 sont isolées dans une pièce.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) confirme que, à ce jour, les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du COVID-19 en France. Certaines situations particulières, comme une forte concentration d’animaux réceptifs à la COVID-19 reliée au contexte de forte pression virale, appellent toutefois à la vigilance pour ne pas constituer un réservoir animal favorable à la propagation du virus. Des espèces animales ont été identifiées comme réceptives et sensibles à la COVID-19 : les chats, les furets, les hamsters, les visons. De même, les tigres, les lions et les pumas en captivité dans les parcs zoologiques se montrent réceptifs et sensibles au virus. Cependant, il n’existe à ce stade pas de données scientifiques montrant une transmission à la COVID-19 depuis ces animaux vers d’autres espèces.

Aucun élément scientifique ne permet à ce jour de mettre en évidence une transmission du chien à l’homme. Il n’est pas non plus démontré que les chiens puissent se transmettre le virus entre eux.

L’infection à la Covid-19 s’est diffusée dans les élevages de visons de certains États membres de l'Union européenne, principalement au Danemark, mais aussi aux Pays-Bas, en Suède, en Grèce, en Italie et en Espagne. Des dispositifs spécifiques de surveillance ont été mis en place et les mesures de biosécurité ont été renforcées dans l’ensemble des élevages de visons en France dès le mois de mai. Des analyses pour détecter le COVID-19 sont réalisées depuis mi-novembre dans des élevages de visons français, dans le cadre d’un programme scientifique conduit par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). À ce stade, ces analyses ont permis de révéler que le virus circulait dans un élevage d’Eure-et-Loir. Dès qu’ils ont eu connaissance de ces résultats, les Ministres concernés ont immédiatement ordonné l’abattage de la totalité des 1 000 animaux encore présents sur l’exploitation et l’élimination des produits issus de ces animaux, afin de protéger la santé publique contre la Covid-19. Si des résultats s’avéraient positifs dans un autre élevage, les mêmes mesures d’abattage seraient appliquées.
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Sur mes déplacements et mes voyages

Le recours plus massif au télétravail devrait permettre également de faire baisser le nombre de personnes utilisant les transports en commun.

Les taxis et VTC peuvent continuer leur activité, seuls les clients devront justifier des raisons de leur présence durant le couvre-feu.

Les cours de conduite poids lourds et véhicules légers et les examens de conduite sont de nouveau autorisés dans les auto-écoles à partir du 28 novembre. Les cours pour la partie théorique (code) doivent être assurés à distance.

Oui mais seulement dans le cadre des déplacements autorisés par les différents motifs dérogatoires.

Les frontières intérieures à l’espace européen demeurent ouvertes et sauf exception, les frontières extérieures restent fermées. Les Français de l’Étranger restent libres de regagner le territoire national, avec toutefois des conditions renforcées à partir du 18 janvier lorsqu’ils reviennent de pays hors de l’espace l’européen.

Selon votre pays de départ, la présentation d’un test négatif réalisé moins de 72 heures avant l’embarquement peut être demandée. La liste des pays est consultable sur le site du ministère des Affaires étrangères et européennes. Pour les personnes qui n’auraient pas pu réaliser ce test, pour des raisons qui doivent être légitimes, des tests rapides obligatoires seront déployés pour toutes les arrivées.

Nos frontières intérieures à l’espace européen demeurent ouvertes et sauf, exception, les frontières extérieures restent fermées. De très rares exceptions à cette fermeture des frontières existent (titulaires d’un titre de séjour, professionnels de santé concourant à la lutte contre la Covid-19…) : dans tous les cas, les personnes doivent réaliser un test avant d’entrer sur le territoire national.

Il est possible de se rendre en Outre-Mer pour tout motif, en présentant un test négatif avant l’embarquement. Cependant, certains territoires ont adopté des mesures de quarantaine obligatoire pour tous les passagers arrivant de métropole. De nouvelles restrictions d’entrée et de départ vers la métropole sont instaurées à La Réunion et à Mayotte en raison de la diffusion, dans la zone de l’Océan Indien, du variant du virus détecté en Afrique du Sud. Il en est de même pour la Guyane qui est concernée par le variant circulant en Amazonie. Il est conseillé de consulter les consignes de la préfecture avant d'entreprendre un voyage outre-mer.

Les déplacements internationaux sont limités afin de ralentir la progression de l’épidémie dans le monde. Il est toutefois possible de partir à l’étranger.

Pendant les horaires du couvre-feu, il est possible de se déplacer pour prendre un train, un avion ou un bus.

De plus en plus de pays imposent des restrictions à l’entrée de leur territoire. Des précisions sur les réglementations en vigueur sont accessibles pour chaque pays dans la rubrique « conseils aux voyageurs » sur le site diplomatie.gouv.fr.

Des mesures ont été adoptées par beaucoup de pays dans le même but : limiter les grands rassemblements, limiter les contacts sociaux sans masque, restreindre l’accès aux lieux où le virus circule plus fortement.
Les mesures les plus fréquentes sont le port du masque, le dépistage massif, l’isolement (entre 7 et 14 jours), l’interdiction des déplacements inter-régionaux, la fermeture anticipée ou totale des ERP, la mise en place d’une d’application de contact-tracing, la limitation de regroupement en extérieur comme en intérieur, le déploiement d’une stratégie vaccinale contre la grippe, et désormais, avec l’arrivée des vaccins, contre la Covid-19.
Des couvre-feux ont été déployés dans de nombreux pays, notamment en Espagne, à Chypre, en Slovénie, en Belgique, en Hongrie, en République Tchèque ou encore au Luxembourg.
En Espagne, les horaires du couvre-feu varient selon les régions, et les déplacements inter-régionaux y sont fortement limités voire interdits.
Les pays nordiques ont mis en place les fermetures anticipées des bars et des restaurants. Le Danemark a interdit toute réunion de plus de 5 personnes, contre 10 auparavant, aussi bien au domicile qu’à l’extérieur.
L’Irlande a annoncé le 6 janvier la fermeture de ses écoles, des sites de construction et des commerces non essentiels.
En Italie, l’état d’urgence face à l’épidémie a été prolongé jusqu’au 30 avril 2021. Les 20 régions du pays sont divisées en trois types de zones, jaune, orange et rouge, en fonction de la gravité de la situation épidémique locale.
En Allemagne, les restrictions en vigueur depuis le 16 décembre sont prolongées jusqu’au 31 janvier et le confinement partiel dans certaines régions est maintenu jusqu’à cette date. Les commerces, à l’exception des magasins d’alimentation, les écoles, les lieux culturels et les restaurants sont fermés. Les autorités allemandes envisagent de prolonger l’ensemble des restrictions actuellement en vigueur pour huit à dix semaines supplémentaires.
Les Pays-Bas ont prolongé leur confinement de trois semaines supplémentaires, jusqu’au 9 février.
D’autres pays ont mis en œuvre des confinements partiels comme le Portugal, la Slovaquie et la Lituanie.
L’Angleterre et l’Ecosse ont réinstauré un confinement total jusqu’à mi-février minimum. L’Autriche, l'Irlande du Nord, le Pays-de-Galles et la Grèce sont également en confinement.

Il est fortement recommandé d’éviter de séjourner dans les stations de ski à l’étranger. Si c’est le cas, il est nécessaire d’éviter tout rassemblement et de respecter scrupuleusement les gestes barrières (lavage des mains, distanciation physique, port du masque, etc.). En cas de symptômes de la Covid-19 sur place, il est impératif de consulter un médecin et de se faire tester dans les plus brefs délais. Il est également impératif de s’isoler sur place pendant une durée d’au moins 7 jours, si le test confirme que vous êtes positif.
Si vous revenez en France depuis une zone accueillant des stations de ski dans les cantons des Grisons, du Jura, de Neuchâtel, d’Uri, du Valais et de Vaud en Suisse, et des communautés autonomes d’Andalousie, d’Aragon, de Catalogne et de Navarre en Espagne, vous devez présenter un test de moins de 72 heures ne concluant pas à une contamination par la Covid-19 ou justifier ce déplacement pour un motif professionnel.
A défaut, les préfets territorialement compétents pourront prescrire une mise en quarantaine à votre encontre et votre maintien en isolement.
Pendant les jours suivant votre retour, restez vigilant. Faites-vous tester. Isolez-vous au moindre symptôme.

La Suède a mené depuis le début de la crise de la Covid-19 une stratégie différente des autres pays européens, basée principalement sur des recommandations, sans confinement et quasiment sans mesures coercitives.
Pour lutter contre une deuxième vague qui touche actuellement le pays, le gouvernement suédois a néanmoins annoncé le 18 décembre une série de mesures inédites dans sa gestion du virus. Le Premier ministre a recommandé pour la première fois à la population de porter le masque dans les transports publics lorsque la distanciation physique est impossible, notamment durant les heures de pointe. Des jauges sont également introduites dans les commerces et les clubs de sport, et une limitation à quatre personnes par table a été fixée dans les restaurants. L’enseignement à distance est maintenu pour les lycéens suédois jusqu’au 24 janvier 2021.
L’interdiction de la vente d’alcool a été avancée de 22h à 20h.
Le 8 janvier, la Suède a adopté la loi sur « les limitations particulières pour empêcher la propagation de la maladie Covid-19 ». Elle offre au gouvernement du pays un nouveau cadre légal afin d’appliquer des restrictions plus fortes. Pour la première fois depuis le début de la crise, des amendes pourront sanctionnées les contrevenants.Toutefois, le confinement du pays n’est pour le moment pas envisagé par les autorités.

Suite à la découverte d’une nouvelle souche du virus au Royaume-Uni, la France a pris des mesures restrictives pour les déplacements en provenance de ce pays. Après avoir interdit tout déplacement de personnes et de transports depuis le Royaume-Uni entre le 20 et le 23 décembre à 00h00, le Gouvernement a décidé de mettre en place, au moins jusqu’au 21 janvier 2021, un dispositif limitant la reprise des flux.
Toute personne partant du Royaume-Uni doit présenter, à la compagnie de transport et aux autorités en charge du contrôle aux frontières, avant son embarquement :
  • Une déclaration sur l’honneur attestant qu’elle ne présente pas de symptôme d’infection au Covid-19 et qu’elle n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les 14 jours précédant son trajet.
  • Si elle âgée de 11 ans et plus, et quelle que soit sa nationalité, le résultat d’un test PCR réalisé moins de 72 heures avant l’embarquement ne concluant pas à une contamination par le Covid-19. Des tests antigéniques, dont la liste est publiée par le ministère des Solidarités et de la Santé, sont également autorisés.
  • Une attestation de déplacement et de voyage vers la France depuis le Royaume-Uni, disponible sur : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-et-de-voyage

Depuis le 23 décembre et jusqu’au 21 janvier 2021 au minimum, un dispositif limitant la reprise des flux entre le Royaume-Uni et la France est en vigueur. Seules certaines catégories de personnes sont autorisées à se déplacer vers la France ou à y transiter depuis le Royaume-Uni, munies d’une attestation de déplacement. Parmi les personnes bénéficiant de cette dérogation de déplacement, les ressortissants de nationalité française, les ressortissants britanniques résidant en France, ou qui transite vers leur Etat membre de l’UE de résidence, ou qui déménagent pour y installer leur résidence au plus tard le 31 décembre 2020, ou encore les personnes devant se déplacer pour un motif professionnel peuvent se rendre en France depuis le Royaume-Uni.
Retrouvez l’ensemble des motifs de déplacement dérogatoire vers la France depuis le Royaume-Uni et l’attestation de déplacement sur le site Internet du ministère de l’Intérieur : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-et-de-voyage

Des mesures de précaution ont été prises depuis le 20 décembre par une grande majorité de pays européens. Après avoir suspendu fin décembre toutes les liaisons frontalières, des restrictions de déplacements vers et depuis le Royaume-Uni ont été mises en place dans la quasi-totalité des pays européens. Ces restrictions concernent notamment l’obligation de présenter un test négatif à la Covid-19 réalisé dans les 72 heures précédant le déplacement, l’obligation de respecter une quarantaine ou encore la mise en œuvre de motifs indispensables de déplacements.

A compter du 18 janvier, les mesures concernant les tests des voyageurs aux frontières seront renforcées. Tous les voyageurs qui souhaitent venir en France, en provenance d’un pays extérieur à l’espace européenn, quel qu’il soit, devront effectuer un test PCR avant de partir. Il faudra présenter un test négatif pour embarquer dans un avion ou un bateau. De plus, les personnes concernées devront s'engager sur l'honneur à s’isoler pendant 7 jours une fois arrivées en France, puis à refaire un deuxième test PCR à l’issue.
Pour les rares pays où il n’est pas possible de réaliser un test sur place, au départ, une dispense de test pourra être accordée par nos ambassades, pour motif impérieux. Dans ce cas, la personne se fera tester à son arrivée en France et sera contrainte de s’isoler 7 jours dans un établissement désigné par l'Etat.
Pour les déplacements en provenance d’un pays de l’Union européenne, et notamment des pays comme l’Irlande ou le Danemark confrontés à une situation épidémique difficile, les ministres travailleront à l’élaboration d’un cadre de coordination en vue du prochain Conseil européen du 21 janvier. Ce cadre devra évidemment prévoir des exceptions concernant les frontaliers, les transporteurs routiers ou encore les agents des compagnies de transport, dans le cadre de protocoles sanitaires spécifiques.
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Sur les élèves et les étudiants

Les crèches demeureront ouvertes avec des protocoles sanitaires renforcés.

Les écoles, les collèges et les lycées demeureront ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés.

L'avancée du couvre-feu ne remettra pas en cause l’accueil du public après 18h dans les structures (écoles, crèches…) où se déroulent de la garde d'enfant, de l’enseignement, des activités péri-scolaires ou de la formation professionnelle. Les usagers de ces structures pourront rentrer chez eux, y compris en transports collectifs, en se munissant d’une attestation de déplacement.
Les activités extrascolaires autorisées, en plein air ou en salle, doivent cesser à 18 heures.

Les cours en présentiel ont été allégés dans les lycées. Chaque lycée met en place un plan de continuité pédagogique garantissant au moins 50% d’enseignement en présentiel pour chaque élève. Chaque élève sera présent en cours au moins la moitié du temps scolaire. Tous les élèves doivent travailler pendant la totalité du temps scolaire ordinaire, que ce soit en cours, en classes virtuelles ou en autonomie.

Oui, la restauration dans les cantines scolaires est assurée de l’école maternelle au lycée, avec des protocoles sanitaires stricts. Ceux-ci sont à nouveau renforcés à partir de la semaine du 18 janvier 2021 pour faire face à la situation épidémique.

Les activités extrascolaires et sportives pour les enfants sont autorisées à l’extérieur et sont interdites en salle.

Les activités sportives des enfants peuvent se poursuivre uniquement dans le cadre des activités périscolaires organisées. Elles doivent avoir lieu à proximité ou dans l’enceinte de l’établissement scolaire. Chaque établissement précisera les activités maintenues

Les activités scolaires et périscolaires organisées sont autorisées.

Les transports scolaires doivent être maintenus. Il convient néanmoins de veiller au respect du port du masque et de rechercher dans la mesure du possible la plus grande distanciation sociale entre les passagers et, pour les sorties scolaires, la limitation du brassage entre les groupes.

Le port du masque sera obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans, en école élémentaire.

Les masques doivent être fournis par les parents à leurs enfants. En cas d’oubli ou de difficultés financières, les établissements scolaires fourniront les masques.

Les facultés et établissements d’enseignement supérieur assurent les cours à distance, sauf les travaux pratiques et enseignements professionnels ne pouvant être tenus à distance. Le port du masque reste toujours obligatoire et le brassage entre les différents niveaux devra être évité au maximum. A compter du 25 janvier, les travaux dirigés pourront reprendre par demi-groupes pour les élèves de première année. Si la situation sanitaire le permet, ce retour à l’université pourra être élargi aux étudiants des autres niveaux.

Les enseignements en BTS et en classes préparatoires étant rattachés aux lycées, ils continuent à se tenir en partie en présentiel, selon les mêmes règles que celles appliquées dans les lycées. Le port du masque reste toujours obligatoire et le brassage entre les différents niveaux devra être évité au maximum.

L’enseignement dans les universités est désormais délivré à distance. Des dérogations sont possibles pour des enseignements pratiques ou techniques qui ne pourraient pas s’organiser en distanciel (installations agricoles, expérimentations en laboratoires). Renseignez-vous auprès de votre établissement universitaire pour connaître les cours organisés en présentiel.

  • Un protocole sanitaire renforcé, reposant notamment sur le port du masque dès 6 ans, est mis en place dans les écoles.
  • La dynamique des contaminations dans les écoles et les lycées est bien inférieure à celle des universités. Au 14 octobre, le taux d’incidence et de positivité (10,7%) pour les 15-25 est plus élevé que chez les plus jeunes (8% chez les 0-15ans). Le taux de positivité augmente en outre surtout à partir de 20 ans. L’état actuel des connaissances scientifiques indique que les enfants sont moins susceptibles d’être porteurs et de développer de formes graves de la Covid-19.
  • Par ailleurs, la scolarisation des enfants doit être maintenue. Il est essentiel que chaque enfant puisse garder toute ses chances dans sa scolarité.

Oui il est possible de l’accompagner dans ce cadre. Les élèves mineurs hébergés en internat peuvent se déplacer pour rentrer chez eux, même durant le couvre-feu entre 20h et 6h, en cochant la case « déplacement entre le domicile et le lieu de formation » de l’attestation de déplacement dérogatoire. Il est conseillé de se munir également du justificatif de déplacement scolaire.

Oui il est possible de se déplacer durant le couvre-feu entre 20h et 6h pour suivre une nouvelle formation dans le cadre professionnel ou rejoindre un nouvel emploi, si celui-ci n’est pas possible en télétravail. Il faudra alors cocher la première case de l’attestation de déplacement dérogatoire (déplacement domicile-travail) et se munir de tout document permettant de justifier ce déplacement. Le justificatif de déplacement professionnel signé par le nouvel employeur peut également être présenté.
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Sur mon travail

Compte tenu de la nouvelle variante du Covid-19 détectée au Royaume-Uni, il a été décidé,  à l'issue d'un Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) présidé le 20 décembre 2020  par le président de la République, de la suspension à compter de ce 20 décembre à minuit (heure de Paris), et pour une durée de 48 heures, de tous les déplacements de personnes, y compris liés aux transports de marchandises, par voie routière, aérienne, maritime ou ferroviaire en provenance du Royaume-Uni. En savoir plus

Le télétravail doit être la règle dès qu’il est possible.

Si le télétravail n’est pas possible, vous pouvez vous rendre au travail en transports en commun ou par vos moyens personnels. Munissez-vous d’une attestation fournie par votre employeur et de votre carte d’identité.

Vérifiez que votre entreprise assure votre sécurité en adaptant vos conditions de travail. Elle y est obligée.

Les employeurs doivent respecter le protocole sanitaire qui précise que le télétravail est la règle pour les activités qui le permettent ; ils fixent les conditions de mise en œuvre de ces règles à leur entreprise dans le cadre du dialogue social de proximité.

Les règles du télétravail sont échangées entre les employeurs et les salariés dans le cadre du dialogue social. Il leur appartient de définir ensemble les conditions de mise en œuvre de leur activité.

Tous les fonctionnaires dont les activités le permettent, devront télétravailler.

Pour les activités ne pouvant être réalisées en télétravail, le nouveau protocole de travail prévoit en effet la nécessité de mettre en place des horaires décalés au sein des entreprises.

Dans la mesure du possible, les réunions doivent être organisées à distance. Dans le cas contraire, elles peuvent être autorisées au motif d’un « déplacement professionnel ». L’employeur ou, à défaut, l’organisation syndicale, doit fournir un justificatif.

Les représentants du personnel, membres du comité social et économique (CSE) ou délégués syndicaux, peuvent circuler librement dans l'entreprise et prendre tous les contacts nécessaires à l'accomplissement de leur mission. Un déplacement sur site, que le représentant du personnel estime comme ne pouvant être différé ou comme étant indispensable à l’exercice de ses missions, est considéré comme un déplacement professionnel. Ces principes s’appliquent également lorsque le représentant du personnel est placé en activité partielle. L’employeur doit fournir un justificatif de déplacement professionnel permanent au représentant du personnel. Aucune convocation n’est nécessaire pour justifier les déplacements.

Les tournages peuvent continuer à s’organiser dans le respect des mesures barrières, s’il s’agit d’une activité professionnelle. Les professionnels devront renseigner leur attestation permanente ou dérogatoire pour se rendre sur le lieu de tournage, durant les horaires du couvre-feu, en cochant la case « déplacement entre le domicile et lieu d’exercice de l’activité professionnelle »

Oui, les tickets restaurant et les chèques déjeuners sont considérés comme un titre de paiement, papier ou numérique et attribués aux salariés par leurs employeurs. Ils bénéficient des mesures de prolongation d'utilisation jusqu'en septembre 2021.

Les tickets restaurant 2020, qui arrivent à échéance fin février 2021, peuvent être utilisés jusqu’au 1er septembre 2021 dans un supermarché ou un magasin alimentaire, mais leur plafond reste à 19 € par jour.
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Sur ma vie sociale

Il n’est pas possible de recevoir des invités chez soi durant le couvre-feu. Les personnes se rendant à ce type d’invitation ne pourront pas justifier leur déplacement par l’un des motifs de déplacement autorisés. Elles s’exposent donc à une amende de 135€ pour une première infraction et jusqu’à 3750€ en cas de non-respect réitéré des règles du couvre-feu.

  • Sur tout le territoire, les salles de théâtres, de spectacles, de cinéma sont fermées au public. En revanche des artistes professionnels souhaitant répéter ou faire de la captation peuvent se rendre dans ces établissements.
  • Par ailleurs sur tout le territoire, les salles polyvalentes et salles des fêtes sont fermées. Elles peuvent rester ouvertes pour remplir une mission d’intérêt général (accueil d’un public vulnérable, collecte de sang, etc.).
  • Les bibliothèques et archives sont ouvertes au public, dans le respect de protocoles sanitaires stricts.

Les compétitions sportives professionnelles pourront toujours à avoir lieu mais devront se dérouler à huis clos, l’accueil du public sera interdit. Les compétitions sportives amateurs sont suspendues.

Sur tout le du territoire, les salles de sport, casinos, salles de jeux, foires et salons devront rester fermés à l’accueil du public.

Les rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique sont interdits à l’exception des manifestations revendicatives déclarées auprès des autorités préfectorales, des cérémonies funéraires ou encore des cérémonies patriotiques qui devront garantir le respect des mesures barrières.

Les parcs et jardins, ainsi que les plages, lacs et plans d’eau, restent accessibles s’ils se situent dans la limite de 20 kilomètres autour de son domicile. En revanche, il n’est pas possible de s’y regrouper au-delà de 6 personnes.

  • Les lieux de culte sont autorisés à ouvrir et les offices à s’y dérouler dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
  • Les mariages civils peuvent avoir lieu dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.

Oui, cela est possible en remplissant la case « motif familial impérieux » dans l’attestation dans le respect des protocoles sanitaires des établissements. Il est recommandé de réaliser un test rapide antigénique avant de le faire, et d’appliquer scrupuleusement les mesures barrières et le port du masque.

La circulation épidémique commande la plus grande prudence pour les EHPAD, tout en veillant à éviter l’isolement des plus vulnérables.
  • C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de ne pas suspendre les visites, sauf temporairement, dans les cas où le virus se met à circuler dans l’établissement.
  • A la place, le Gouvernement a émis, pour tout le territoire, des recommandations qui fonctionnent :
    • d’abord, un respect absolu des mesures barrières. Le port du masque pendant toute la visite n’est pas une option, même si l’on doit parfois parler plus fort pour se faire entendre. Et au moindre doute, au moindre symptôme, on évite de rendre visite à son proche ;
    • les visites se font dans un cadre régulé, sur rendez-vous, sur des plages suffisamment larges pour que les proches qui travaillent puissent venir. Elles se font dans un espace dédié, et dans les chambres si la situation l’impose, avec accord de la direction ;
    • les activités collectives sont maintenues si elles sont compatibles avec les mesures barrières et les familles sont informées de toute nouvelle mesure prise.
De nouvelles mesures ont été annoncées le 19 novembre, en particulier le test hebdomadaire des personnels travaillant dans les EHPAD, et l’invitation faite aux visiteurs d’en faire de même.

Oui, il est possible de dormir chez un membre de sa famille pendant le couvre-feu. Cependant, il convient d’inciter à la prudence et rappeler qu’il est recommandé de limiter les rassemblements familiaux en cette période de pandémie. Il est nécessaire que chacun fasse preuve de responsabilité.

Oui, il est possible de se déplacer pour un trajet travail-domicile pendant les horaires du couvre-feu. Il faut se munir de l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant le motif « déplacement entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle » ou du justificatif professionnel. Dans les deux cas il faut également être en possession d’une pièce d’identité.

Concernant les trajets longs effectués en voiture, le déplacement doit être justifié par l'un des motifs dérogatoires (pour raisons professionnelles, de santé, pour porter assistance aux personnes vulnérables ou précaires...). Pour tout autre motif de voyage, il est nécessaire de s'organiser pour partir après 6h et arriver à destination avant le début du couvre-feu à 20h. Dans certains départements, l’horaire à respecter est 18h.

Non, ce type de déplacement n’entre pas dans les motifs dérogatoires vous permettant de vous déplacer entre 18h00 et 06h00.

Les enfants sont comptabilisés dans la limitation de 6 personnes établie pour les rassemblements sur la voie publique La recommandation de 6 personnes à table porte en revanche sur les adultes.

Oui, il est possible d’accompagner ou de récupérer un proche sur son lieu de travail durant les horaires de couvre-feu, de 20h00 à 6h00 ou de 18h00 à 06h00 selon les départements. Il faut toutefois être muni de l’attestation de déplacement dérogatoire durant les horaires de couvre-feu et de cocher le motif « déplacement pour motif familial impérieux ».
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Sur les tests et le vaccin

  • Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, plus de 40 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés en France, soit plus d’un million de tests réalisés par semaine depuis la fin du mois d’août et jusqu’à 3,5 millions. Cet effort sans précédent place la France parmi les pays européens qui testent le plus. Elle entre dans le cadre de la stratégie globale des autorités sanitaires pour contenir l’épidémie : « tester, alerter, protéger ».
  • Plus de 100 000 tests antigéniques par jour sont désormais réalisés dans les pharmacies et cabinets médicaux ou infirmiers. Près de 2 million de tests antigéniques ont également été réalisés dans les établissements de santé, EHPAD et barnums.
  • Le site web sante.fr, accessible à tous, recense les points de test sur l’ensemble du territoire.

Les délais de validation de résultats des tests RT-PCR continuent à baisser. La montée en charge des tests antigéniques renforce mécaniquement cette tendance à la baisse dans les délais de résultats, dans la mesure où le résultat est quasi-concomitant au prélèvement. Les tests RT-PCR réalisés la semaine dernière ont été prélevés moins de 24h auparavant dans 86 % des cas (contre 78 % la semaine précédente), et moins de 48h auparavant dans 96 % des cas (contre 95 % la semaine précédente). La durée médiane entre prélèvement et notification du résultat est de 0,7 jours. Dans le cas des tests antigéniques, le délai de rendu de résultat au patient est très court (entre 15 et 30 minutes en général).

Les symptomatiques peuvent être testés à conditions d’avoir moins de 65 ans, ne pas présenter de facteurs de risques de formes graves, ainsi que présentant des symptômes depuis moins de 4 jours.

De plus les autorités sanitaires ont identifié 3 cibles parmi les asymptomatiques qui, toutes, répondent à un enjeu essentiel en matière de lutte contre le virus :
 
  • Les personnels asymptomatiques des établissements médico-sociaux hébergeant des personnes âgées et des personnes handicapées à risque de développer des formes graves1, en particulier à leur retour de congé, dans un objectif de protection des personnes vulnérables (cf. en complément l’instruction spécifique du 26 octobre 2010) ;
  • Les patients admis en urgence dans un établissement de santé2, pour prendre les bonnes décisions de prise en charge (pour une hospitalisation après passage aux urgences par exemple)
  • Les passagers aériens, notamment pour les liaisons entre la métropole et les territoires ultra-marins, pour offrir des possibilités de dépistage supplémentaires aux personnes qui n’auraient pas pu bénéficier d’un test RT-PCR.
Hors dépistages collectifs, et conformément aux avis de la HAS, deux autres publics peuvent être concernés par le déploiement des tests antigéniques : les personnes asymptomatiques quand elles sont cas contact détectées isolément ou au sein d’un cluster et les personnes symptomatiques, dans les 4 premiers jours après l’apparition des symptômes. Les pharmaciens, les médecins généralistes et les infirmiers diplômés d’État peuvent s’approvisionner en tests antigéniques afin de tester ces différents publics. Ils peuvent également utiliser ces tests dans le cadre des visites au domicile des patients.
 

Les tests antigéniques sont globalement moins sensibles que la RT-PCR, qui reste la technique de référence, mais leur rapidité de rendu de résultat est un atout pour casser rapidement les chaines de transmission et isoler les cas positifs. C’est pour cela que la HAS a recommandé leur utilisation. La HAS a émis des recommandations sur les performances des tests antigéniques dans son avis en date du 24 septembre 2020. Le test antigénique utilisé doit présenter une sensibilité clinique supérieure ou égale à 80 % (en accord avec la valeur proposée par l’Organisation Mondiale de la Santé) et une spécificité clinique supérieure ou égale à 99 % (afin de limiter les réactions croisées avec les autres virus hivernaux).

  • Oui, à ce stade, seul le prélèvement nasopharyngé est validé et recommandé par la Haute autorité de santé. Un test antigénique détecte la présence du virus ou de fragments de virus SARS-CoV-2. Comme les tests par RT-PCR, ils permettent le diagnostic précoce des maladies dès la phase aiguë. Ils répondent à la question « le patient est-il oui ou non porteur du COVID-19 ? ». Comme le test de référence actuel, le RT-PCR, les tests antigéniques sont à ce jour réalisés à partir de prélèvements dans le nez, par écouvillon. Mais alors que le RT-PCR nécessite une analyse parfois de plusieurs heures en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en moins de 30 minutes.
  • L’utilisation de tests rapides antigéniques présente un triple intérêt :
    • Il permet d’ajouter une capacité supplémentaire de dépistage en complément des capacités déployées dans les laboratoires, hospitaliers ou de ville.
    • Il est réalisable en dehors des laboratoires de biologie médicale (barnums, services hospitaliers, aéroports par exemple)
    • Il permet de prendre dans un très laps de temps très court les mesures nécessaires (isolement, engagement du contact-tracing, etc.).
  • Selon l’évolution des connaissances et des données disponibles, d’autres types de prélèvement pourraient être utilisés à l’avenir.

Compte tenu de la très bonne spécificité des tests (> 99%) il ne sera pas nécessaire de confirmer un test antigénique, quel que soit son résultat, par un test RT-PCR (ce qui était encore le cas des tests antigéniques rapides positifs dans le cadre des expérimentations).

  • Non, dans son avis du 8 octobre, la HAS a émis des recommandations qui concernent les publics symptomatiques et asymptomatiques. Elle indique ne pas être favorable à l’utilisation des tests antigéniques pour la recherche de « sujets contact », mais être favorable à ce qu’ils puissent être utilisés pour réaliser des actions de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées. C’est ce que les autorités sanitaires ont retenu comme option à ce stade dans le cadre de la montée en charge des expérimentations menées jusqu’alors : des dépistages sont actuellement organisés dans certains aéroports, d’autres le seront prochainement, dans le prolongement des expérimentations déjà conduites, dans les EHPAD, certains ESMS accueillant des personnes handicapées à risque et des établissements d’enseignement supérieur. Ces tests antigéniques rapides seront également proposés lors de l’accueil de patients en urgence dans des établissements de santé, afin de prendre les décisions de prise en charge et d’orientation les plus adaptées.
  • A partir de la semaine prochaine, les professionnels de santé (officines, médecins généralistes, infirmiers) seront également en mesure de réaliser des tests antigéniques au profit des personnes symptomatiques, à l’exclusion de celles âgées de plus de 65 ans ou qui présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19. Pour ces personnes symptomatiques, les symptômes doivent dater de moins de 4 jours. Comme l’indique la HAS, le test RT-PCR doit en effet demeurer la référence. Au cours des prochaines semaines, si la montée en charge des capacités de test sur le territoire est jugée satisfaisante, le Ministère de la Santé pourra envisager d’élargir les cibles concernées.

Ce n’est pas l’Etat qui a contractualisé avec les fabricants de test, mais les établissements de santé. Les centrales d’achat hospitalières ont d’ores et déjà passé des commandes à hauteur de 5 millions de tests et ces tests sont conformes aux spécifications définies par la HAS.

Oui, une liste de tests autorisés est publiée sur le site du ministère, comme pour les tests RT-PCR ou sérologiques (https://covid-19.sante.gouv.fr/tests)

Ce n’est pas l’Etat qui a contractualisé avec les fabricants mais les centrales d’achat des établissements de santé (RésAH, UniHA) ou la centrale d’achat public l’Union des groupements d’achats publics (UGAP). Afin de sécuriser des volumes de tests antigéniques au profit du marché français, Santé Publique France pourrait être amenée à conclure de nouveaux contrats. En ce sens, le Ministère de la Santé ne s’interdit aucunement d’acheter et de distribuer de façon complémentaire ; pour autant, son action ne doit pas perturber le fonctionnement normal de l’achat par les établissements, qui leur permet de commander les bonnes quantités et d’être maîtres de la livraison.

La prise en charge des cas confirmés par test antigénique est réalisée par les plateformes territoriales de contact-tracing de l’Assurance Maladie, au même titre que les cas confirmés par RT-PCR. Les effectifs des plateformes de l’Assurance maladie se sont régulièrement renforcés depuis le mois d’août et les plateformes réalisent des adaptations dans leurs circuits de prise en charge, pour faire face au nombre croissant de cas et de personnes contacts à traiter.

Le MSS suit très attentivement les études en cours concernant les tests salivaires et participe à leur financement. Actuellement, il est encore trop tôt pour valider ces tests salivaires.

Dans son avis publié le 30 novembre 2020, la Haute Autorité de Santé (HAS) a établi un ordre très précis des populations à vacciner, que suivra scrupuleusement le Gouvernement :
Pour une première phase qui a commencé le 27 décembre, la HAS recommande de vacciner d’abord les personnes âgées qui résident en établissement, notamment les EHPAD. Il s’agit également des personnels y travaillant lorsque ces derniers ont plus de 65 ans ou présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19, par exemple parce qu’ils sont diabétiques. Cela représente environ 1 million de personnes, qui seront donc vaccinées en priorité.
Cette cible a été élargie le 4 janvier en y incluant les professionnels de santé de ville et d’hôpital qui ont plus de 50 ans ou présentant des comorbidités, ainsi que les pompiers et les aides à domicile de plus de 50 ans. Sont également concernées par cet élargissement les personnes handicapées vulnérables en établissements spécialisés, ainsi que les personnes travaillant dans ces établissements et âgés de plus de 50 ans.
A partir du 18 janvier, la vaccination sera élargie aux personnes âgées de 75 ans et plus qui ne sont pas en établissement mais à domicile, ce qui représente 5 millions de personnes. La vaccination sera également ouverte aux personnes, quel que soit leur âge, présentant une des pathologies (insuffisance rénale chronique, cancer sous traitement, transplantés d’organes, personnes atteintes de trisomie…) conduisant à un très haut risque de forme grave de la maladie, ce qui représente 800 000 personnes.
Ces personnes peuvent, depuis le 15 janvier, prendre rendez-vous par téléphone ou par internet (sur le site santé.fr) pour se faire vacciner.
Pour une seconde phase, qui commencera en février et s’étendra jusqu’au printemps, le périmètre de la vaccination sera encore élargi avec les personnes âgées de 65 à 74 ans, ainsi que les professionnels du médico-social âgés de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités.
Enfin pour une troisième phase, à partir du printemps, la vaccination sera ouverte à l’ensemble de la population.

Concernant le démarrage de la campagne, il s’agissait d’une phase d’initiation de la vaccination qui était volontairement ciblée. Désormais, avec l’élargissement progressif des publics concernés la courbe sera exponentielle : le rythme de croisière de la vaccination en France va rejoindre celui de nos voisins dans les prochains jours.
Il a été décidé d’amplifier, d'accélérer et de simplifier la stratégie vaccinale française :
La vaccination dans les EHPAD va démarrer plus tôt, partout où les résidents sont prêts à être vaccinés. Pour ne pas gaspiller de doses de vaccins, il a été demandé aux EHPAD de veiller à calculer par avance le nombre de résidents qui peuvent effectivement être vacciné avant l’envoi des doses. Cette démarche prend un peu de temps.
Depuis le 6 janvier, 100 hôpitaux sont équipés en vaccins. Cela couvre tout le territoire métropolitain et ultra-marin.
Depuis le 4 janvier, en plus des hôpitaux, 100 centres de vaccination sont destinés à la médecine de ville, d’abord pour les professionnels de santé, les aides à domicile, et les pompiers. La semaine du 11 janvier, 500 centres ont été déployés et 800 centres supplémentaires seront ouverts le 18 janvier. Tous ces centres seront en capacité de donner des rendez-vous sur les quatre prochaines semaines.
Au final, il y aura plus d’un centre pour 100 000 habitants en France.
Pour développer ces centres de vaccination, les collectivités sont pleinement mobilisées. Dans chaque département des cellules de coordination, sous le pilotage des préfets et des délégués territoriaux des ARS, réunissent les représentants des médecins hospitaliers, des médecins de ville et les élus. Il est demandé aux collectivités un soutien médical lorsqu’elles disposent de médecins, par exemple pour les EHPAD, et d’une aide pour développer les centres de vaccination en lien avec ces soignants.

Dans le cadre de la stratégie vaccinale, le facteur priorisant est l’âge. L’âge avancé est le facteur de risque le plus important. Le vaccin protège des formes graves pulmonaires or le risque de développer des formes graves pulmonaires est plus faible quand on a moins de 50 ans. Il faut donc privilégier d’abord les personnes qui risquent de développer des formes graves plutôt que des personnes qui risquent de développer des formes bénignes de la maladie et n’ont pas forcément besoin d’être vaccinées dans l’urgence.

Les autorités sanitaires françaises ont validé le principe selon lequel il est possible, sans risque et sans perte d’efficacité, de différer la seconde injection du vaccin Pfizer jusqu’à six semaines au lieu de trois. Cela permet de disposer immédiatement de davantage de doses du vaccin et d’amplifier dès maintenant le déploiement de la campagne vaccinale.

Non. La vaccination ne sera pas obligatoire comme l’a annoncé le Président de la République.
Mais il faut que nous soyons les plus nombreux possible à nous faire vacciner. Se faire vacciner, c’est se protéger, face à un virus dont nous connaissons maintenant la dangerosité et la contagiosité. Se faire vacciner, c’est aussi protéger les autres. C’est un acte altruiste.

Oui. La vaccination sera gratuite pour tous. A cette fin, le Gouvernement a prévu 1,5 milliard d’euros dans le budget de la sécurité sociale pour 2021.

La décision d’autoriser ou non un vaccin ne relève pas du Gouvernement mais appartient aux autorités scientifiques indépendantes qui sont en charge de l’évaluation des produits de santé.
Le 21 décembre, l’Agence européenne des médicaments s’est prononcée sur l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Pfizer/BioNtech et le 6 janvier sur le vaccin Moderna. Cette autorisation européenne obtenue, c’est une autorité sanitaire française, la Haute Autorité de Santé, qui se prononce. Ces étapes constituent des garanties indispensables avant de commencer à vacciner en France.
En savoir plus sur le site de l’ANSM : https://www.ansm.sante.fr/Dossiers/COVID-19-Vaccins/Les-vaccins-autorises/(offset)/3

L’Etat doit garantir que tout vaccin mis sur le marché ait bien reçu toutes les autorisations nécessaires pour assurer la sécurité sanitaire des Français.
Il doit également garantir que les vaccins autorisés arrivent rapidement et dans le cadre d’une logistique efficace.

Il doit faire en sorte que l’ensemble des professionnels de santé concernés soient mobilisés dans le champ de leurs compétences et que les publics prioritaires puissent accéder au vaccin dans des conditions de simplicité, de sécurité et de transparence qui préservent notamment leur capacité à savoir et donc à décider.

C’est la raison pour laquelle notre pays a anticipé ses achats de vaccins depuis plusieurs mois. Plusieurs candidats vaccins avaient été identifiés dès juin comme ayant des chances d’aboutir La France a proposé dès le printemps dernier à ses partenaires européens d’acquérir ces vaccins ensemble, pour peser plus fort dans les négociations avec les laboratoires et pour éviter la logique du « premier arrivé, premier servi ».
Une task-force européenne a ainsi été mise en place dès juin 2020 pour acquérir ces vaccins. Ce travail a aujourd’hui permis de signer 6 contrats d’approvisionnements au niveau européen et se poursuit. Il témoigne de la capacité des partenaires européens à unir leurs efforts et leurs compétences au bénéfice des citoyens européens. Grâce à ce travail, les prix sont les mêmes pour tous les pays ; les vaccins livrés à chaque pays arrivent au même moment et pour des quantités fixées au prorata de la population (15 % pour la France).

La France disposera ainsi d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes puisque le vaccin nécessite à ce jour 2 injections à quelques semaines d’intervalle. C’est plus que les besoins de notre pays mais c’est une marge de sécurité nécessaire. Il ne sera payé à la fin que ce qui sera effectivement livré.

Aujourd’hui, un peu plus d’un million de doses ont été livrées en France. La France va amplifier les commandes au niveau européen de vaccins pour pouvoir augmenter le rythme et l’intensité de ces livraisons. L’objectif est de disposer de plus de doses pour pouvoir amplifier et accélérer la vaccination.

A l’heure actuelle, le rythme de livraison est de 500 000 doses par semaine du vaccin Pfizer. Ce chiffre doublera à partir de mars avec 1 million de doses par semaine. Avec la validation de l’Agence européenne des médicaments le 6 janvier, la France disposera aussi bientôt du vaccin Moderna. Les 50 000 premières doses seront livrées dès le 11 janvier, ainsi que 50 000 autres d’ici la fin janvier. Les livraisons des doses de ce vaccin Moderna iront ensuite croissantes : 500 000 en février, 1 million en mars et en avril, plus de 2 millions en mai et en juin. Enfin, dès qu’ils seront autorisés par l’Agence européenne des médicaments, d’autres vaccins viendront compléter ceux déjà disponibles et permettront d’amplifier encore les commandes.

Une consultation médicale (ou téléconsultation) sera proposée à chaque personne, à cette occasion le médecin s’assurera :
  • De son état de santé ;
  • De l’absence de contre-indications ;
  • De son consentement après l’avoir informé des bénéfices et des risques de la vaccination.
  • Dans les EHPAD, les familles des résidents seront associées à cette consultation.
  • Lorsque le vaccin sera livré à l’établissement, la vaccination des personnes volontaires sera effectuée par un médecin.
  • La vaccination se fera en deux injections, espacées de 21 jours.
Chaque personne bénéficiera d’un suivi dans le cadre d’un dispositif renforcé de pharmacovigilance.

Si un vaccin est autorisé, c’est au terme d’une procédure rigoureuse d’essais et d’évaluations conduits par des autorités sanitaires indépendantes. Rien n’est engagé sans l’avis préalable de la Haute Autorité de Santé sur chacun des vaccins, et les personnes vaccinées seront suivies dans le cadre d’un dispositif renforcé de pharmacovigilance et de traçabilité mis en place par l’Agence nationale de sécurité du médicament et l’Assurance maladie. Tout est ainsi mis en œuvre afin que la sécurité sanitaire soit maximale.

Le Gouvernement souhaite que les Français aient accès à toute l’information disponible. C’est pourquoi la stratégie vaccinale sera présentée au Parlement dans le cadre d’un débat prévu par l’article 50-1 de la Constitution au cours du mois de décembre.
Par ailleurs, le Président de la République a voulu que les citoyens puissent avoir connaissance des débats scientifiques, qu’ils puissent dialoguer avec les experts et aider les pouvoirs publics à être plus pertinents, plus clairs, plus attentifs à leurs préoccupations.
Dans cette perspective, un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, présidé par le Professeur Alain Fischer et placé auprès du ministre des solidarités et de la santé, est chargé d’appuyer le Gouvernement dans ses choix.
Ce conseil comprend des représentants des différentes parties prenantes que le Gouvernement entend associer à la mise en œuvre de cette politique vaccinale : experts scientifiques, y compris des sciences humaines et sociales, professionnels de santé, représentants des collectivités locales, associations de patients, citoyens eux-mêmes au travers du cadre de dialogue mis en place par le Conseil économique, social et environnemental.

Le médecin généraliste sera au cœur du dispositif, en particulier le médecin traitant. Cela d’autant plus à partir de la phase 2, qui concernera près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique. Chacun doit pouvoir se faire vacciner par un professionnel de santé à côté de chez lui, qu’il connaît, et en qui il a confiance.

Lorsqu’on tombe malade, notre système immunitaire se défend en fabriquant notamment des anticorps. Ils sont destinés à neutraliser et aider à éliminer le virus à l’origine de la maladie.

La vaccination s’appuie sur ce mode de fonctionnement : elle introduit dans notre corps un virus inactivé, une partie du virus ou un ARN messager. Notre système immunitaire produit des anticorps en réaction à cette injection. Ainsi, le vaccin permet que notre système immunitaire reconnaisse spécifiquement l’agent infectieux s’il s’introduit dans notre organisme. Il est alors détecté, neutralisé et éliminé avant qu’il ne puisse nous rendre malade.

Le « COVID long » correspond à l'ensemble des manifestations tardives survenant après une infection de la Covid-19, parfois plusieurs mois après la phase aiguë de la maladie. A ce jour, les symptômes du « COVID long » et l'impact de la maladie sur la vie des patients sont encore mal connus. Ils font l’objet de projets de recherche et d’une attention particulière de la part du Gouvernement.

Le recours au test antigénique n’est pas recommandé pour :
  • Les personnes asymptomatiques qui ne sont pas personnes contacts, qu’elles aient été détectées isolément ou au sein d’un cluster, sauf lorsqu’un professionnel de santé l’estime nécessaire ;
  • Les personnes symptomatiques depuis plus de 4 jours.

La nouvelle stratégie « tester, alerter, protéger » menée par les autorités sanitaires repose sur l’appropriation par les acteurs de chaque maillon de la chaîne au niveau local. L’objectif est de pouvoir organiser des dépistages antigéniques « au moindre doute » dans tous les lieux de vie pour briser les chaînes de contamination dès leur survenue. Dans ce cadre, les entreprises ont un rôle particulièrement important à jouer. A la suite de l’envoi d’une circulaire interministérielle qui précise le rôle des acteurs et les obligations à remplir pour que ces opérations répondent aux obligations sanitaires, les entreprises pourront donc réaliser des dépistages :
  • Individuels : dès qu’un salarié présente des symptômes, le médecin du travail (ou toute personne autorisée sous sa supervision) pourra réaliser un test antigénique, et si le résultat est positif, remonter les résultats dans SIDEP, engager directement avec le patient le contact tracing, les démarches pour son arrêt de travail et l’accompagnement à l’isolement dans les meilleurs délais.
  • Collectifs : dès qu’une entreprise suspecte un cluster parmi ses salariés, elle peut organiser une opération de dépistage collectif après l’avoir déclarée aux autorités de l’Etat. Le fonctionnement sera le même : pour tout cas positif, le contact tracing est engagé immédiatement et un accompagnement à l’isolement proposé. Ces dépistages pourront être faits en lien avec des laboratoires de biologie médicale (RT-PCR) ou des tests antigéniques.
Les autorités sanitaires ont mis à la disposition des acteurs l’ensemble des ressources nécessaires (guide de déploiement, outils de formation, hotline etc.) pour garantir le bon fonctionnement et une efficacité optimale des opérations de dépistage.
 

La nouvelle stratégie « tester, alerter, protéger » menée par les autorités sanitaires repose sur l’appropriation par les acteurs de chaque maillon de la chaîne au niveau local. L’objectif est de pouvoir organiser des dépistages virologiques « au moindre doute » dans tous les lieux de vie pour briser les chaînes de contamination dès leur survenue. Dans ce cadre, l’ensemble des acteurs peut déployer des campagnes de test dans son bassin de vie : c’est la clef de la réussite du nouveau « tester, alerter, protéger ».
En parallèle, 4 expérimentations de dépistage massif sont organisées entre le 14 décembre et la fin janvier, afin d’en évaluer l’intérêt scientifique et opérationnel, en lien avec les acteurs locaux et sous la supervision du Conseil scientifique.

Dans le cadre du déploiement de la nouvelle stratégie « tester, alerter, protéger », les autorités sanitaires ont souhaité pouvoir expérimenter l’ensemble des nouveaux outils à l’échelle d’un territoire, pour vérifier leur fonctionnement et améliorer le dispositif en prévision des prochains mois. C’est le sens des 4 expérimentations qui sont menées sur 4 territoires différents, à l’initiative des collectivités locales ou des ARS et avec le soutien de l’Etat :
  • du 14 au 19 décembre, dans la communauté urbaine du Havre et celle d’Ardenne Métropole.
  • Autour du 11 janvier à Roubaix et à Saint Etienne.

Elles reposent sur la réalisation d’une campagne massive de test, la mise en place d’équipe « TAP » chargée de réaliser le contact tracing, la mobilisation d’équipes de prévention, des modalités innovantes d’accompagnement à l’isolement. Elles donneront lieu à un suivi scientifique et à des retours d’expérience partagés au niveau national qui permettront d’adapter la nouvelle stratégie sur le terrain, au long cours.

Vous aurez, comme aujourd’hui, un premier appel de l’Assurance maladie le jour ou le lendemain de votre test s’il est positif. Cet appel a pour objectif de recenser vos personnes contacts et de vous donner des conseils sur la meilleure manière de vous isoler. L’Assurance maladie vous proposera aussi systématiquement un accompagnement médical, matériel, psychologique à l’isolement, comprenant notamment une visite à domicile par une infirmière libérale.

L’Assurance maladie vous appellera ensuite deux fois sur la période de sept jours – pour s’assurer que votre isolement se déroule dans de bonnes conditions.

Le numéro vert isolement sera disponible dans le courant du mois de janvier Vous pouvez toujours appeler le numéro actuel (0 800 130 00) et obtenir des conseils sur la gestion de votre isolement ainsi qu’une orientation vers des dispositifs d’accompagnement médicaux ou sociaux si vous en avez exprimé le besoin.

A partir du mois de janvier, l’Assurance maladie vous proposera une visite à domicile réalisée par un infirmier ou une infirmière libérale. Celle-ci viendra vous aider à organiser votre isolement, vos prodiguera des conseils et pourra dépister les membres de votre foyer qui seront isolés avec vous. Elle pourra également vous proposer une offre d’accompagnement matérielle, psychologique en fonction de vos conditions d’isolement. Si vous ou l’un de vos proches présente des symptômes, elle pourra également réaliser une consultation et un suivi médicaux.

Aucune visite à domicile ne sera réalisée sans le consentement de la personne isolée. Elles sont donc déclenchées uniquement si la personne isolée a donné son accord et a sollicité un accompagnement. Concrètement, l’infirmière ou les équipes d’accompagnement qui viendront à votre domicile contacteront chaque personne à l’avance pour organiser la visite.

Les textes qui encadrent cette pratique sont ceux relatifs à la protection et à la transmission des données personnelles dans le cadre de la lutte contre l’épidémie (article 11 de la loi du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire modifiée) et plus généralement les grands principes du droit médical comme le respect du secret médical et le consentement au soin.

L’ensemble des pays européens ont lancé simultanément leur campagne de vaccination le dimanche 27 décembre. En France, les premières vaccinations concernent des personnes âgées et des professionnels de santé avec des facteurs de risque dans des EHPAD et USLD. La campagne de vaccination est montée graduellement en puissance depuis le 4 janvier 2021.

Lors de son appel à J ou J+1 après le test, l’Assurance maladie proposera à tous les cas positifs ainsi qu’aux cas contacts qui présentent un risque (personnes de plus de 65 ans, celles atteintes de maladies chroniques comme l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires, etc., les personnes présentant une obésité importante et les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse) une visite à domicile d’un infirmier diplômé d’Etat.

A partir du 10 janvier, le délai de carence sera supprimé pour toutes les personnes symptomatiques, sous réserve de la réalisation d’un test (PCR ou antigénique), et pour les personnes que les tests confirmeront atteintes du virus.

Dès l’apparition de ses symptômes, l’assuré devra s’auto-déclarer sur le site de l’Assurance maladie pour obtenir un récépissé qui devra être transmis à l’employeur pour permettre l’indemnisation de son arrêt de travail sans application du délai de carence. Si son test est positif, la personne sera rappelée par l’Assurance maladie qui soit prolongera elle-même son arrêt, soit la renverra vers son médecin traitant pour qu’il prescrive cette prolongation.

Les « vaccins à ARN messager », comme ceux de Pfizer/BioNtech ou Moderna, consistent à injecter dans l’organisme non pas le virus mais des molécules d’« ARN messager », fabriqué en laboratoire. Cet ARN, encapsulé dans des particules de lipides, sans adjuvant chimique, ordonne aux cellules au niveau du site d’injection (principalement les cellules musculaires et les cellules du système immunitaire) de fabriquer une protéine spécifique du virus responsable de la COVID, ce qui activera une réponse immunitaire. Il est ensuite rapidement éliminé. L’ARN messager ne pénètre jamais dans le noyau de la cellule et n’a aucune action sur le génome.

Ces mesures ne sont pas à l’ordre du jour.

La Haute Autorité de Santé (HAS) estime dans son avis du 17 décembre qu’il n’y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà développé une forme symptomatique de la Covid. Toutefois, dans le respect des recommandations préliminaires annoncées par la Haute Autorité de Santé, ces personnes doivent pouvoir être vaccinées si elles le souhaitent à l’issue d’une décision partagée avec le médecin. Dans ce cas, il paraît préférable de respecter un délai minimal de trois mois à partir du début des symptômes.

Des mesures de confinement ont été mises en place le 30 octobre et progressivement allégées le 28 novembre. Le mardi 15 décembre, le confinement a été levé et un couvre-feu est entré en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le couvre-feu durera au moins jusqu’au 20 janvier 2021.
 

  • Le confinement est levé.
  • Il est donc à nouveau possible de nous déplacer, sans autorisation en journée, y compris entre régions, et passer Noël en famille.
  • Il faut cependant limiter au maximum les déplacements inutiles et continuer à télétravailler lorsque cela est possible.
  • Partout sur le territoire, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin est mis en place, avec l’obligation d’être muni d’une attestation de déplacement durant cette tranche horaire.
  • Par exception à la règle du couvre-feu, il sera possible de circuler librement le soir du 24 décembre, sans attestation, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis.
  • Il n’y aura pas d’exception au couvre-feu le soir du 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de circuler librement entre 20h et 6h et il conviendra de respecter strictement les règles du couvre-feu.
  • Les activités extrascolaires en salle, notamment pour l’accueil des enfants durant les vacances scolaires, sont à nouveau autorisées avec des règles strictes, en revanche les colonies et les centres de vacances demeureront fermés.
  • Les établissements artistiques relevant du spectacle vivant et des arts plastiques, notamment les écoles de musique et conservatoires, sont autorisés à accueillir des élèves mineurs, sauf pour les cours de chant.
  • La règle concernant les offices et les cérémonies dans les lieux de culte demeure identique : le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
  • Les mariages civils sont soumis aux mêmes règles que les mariages religieux.
  • Des contraintes fortes demeurent toutefois durant cette période :
  • Les grands rassemblements sont interdits ainsi que tous les événements festifs dans les salles à louer. Restent également fermés tous les lieux, qui comme les parcs d’attraction et les parcs d’expositions, sont susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes venant de régions différentes.
  • Les bars, les restaurants, les discothèques, les salles de sport ne peuvent pour le moment rouvrir leurs portes.
  • Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant le 7 janvier 2021.
  • aLes enceintes sportives demeureront également fermées au public au moins jusqu’au 7 janvier 2021.
  • Concernant les stations de sports d’hiver, les remontées mécaniques et les équipements collectifs sont fermés Le Gouvernement prépare actuellement un protocole pour envisager une ouverture de ces équipements en janvier 2021.

À la différence de la première vague, l’ensemble des régions se trouvent aujourd’hui confrontées à une circulation virale active.

 

Le seuil des 5 000 contaminations en moyenne par jour n’a pas été atteint le 15 décembre. Cet objectif, fixé par le Président de la République, correspond au niveau de circulation du virus permettant de maintenir l’épidémie sous contrôle et de faire baisser la pression sur nos hôpitaux.  Il a donc été décidé d’appliquer des règles plus strictes que prévu.

 

Depuis le 28 novembre, date à laquelle un confinement adapté était mis en place, certaines restrictions sont allégées :
  • Les activités extra-scolaires en plein air sont autorisées.
  • Pour les cultes, les offices sont permis dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
  • Les activités sportives individuelles de plein air sont autorisées.
  • Tous les commerces et services à domicile peuvent recevoir du public, mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict qui a été négocié avec l’ensemble des professionnels. Les commerces ne doivent pas rester ouverts après 21 heures.
  • Les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives peuvent aussi ouvrir dans les mêmes conditions.

 

Nous sommes à des niveaux de circulation virale bien plus élevés qu’au mois de mai, au moment du premier déconfinement, et le virus se propage plus facilement en hiver qu’au printemps. Il est nécessaire d’avancer avec prudence pour éviter une 3e vague.

 

Il n’y a pas de restriction de déplacement en journée à compter du 15 décembre et donc pas besoin d’attestation entre 6 h et 20 h.

En revanche, de nouvelles attestations doivent être utilisées durant les horaires du couvre-feu, de 20h à 6h. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de les recopier sur un papier libre.
 

La Martinique a connu un assouplissement de son confinement le 25 novembre du fait de sa situation épidémique favorable. L’Etat d’urgence sanitaire y a été levé le 8 décembre. Pour les autres territoires d’Outre-mer, qui n’étaient pas concernés par le confinement, il n’y a pas de modification à date et le couvre-feu ne s’appliquera pas.
 

C’est l’objectif de notre stratégie de déconfinement et cela dépend des efforts de tous : application des gestes barrières, se faire tester en cas de doute, s’isoler quand on est positif, symptomatique non testé ou quand on est cas contact.

Le Gouvernement accorde un soin particulier aux plus fragiles. Leurs difficultés sont décuplées dans la période. Et c’est pourquoi ils bénéficient d’un soutien financier spécifique, le même que celui qui avait été versé en mai dernier. L’État poursuivra également, aussi longtemps que nécessaire, son effort historique pour l’hébergement des personnes sans-abri (en plus des 30 000 places ouvertes lors du précédent confinement, la campagne hivernale a démarré cette année le 18 octobre au lieu du 1er novembre et a permis d’ouvrir plus de 14 000 places d’hébergement).
 

Pour les permittents et saisonniers, le Gouvernement a mis en place une garantie de ressources de 900 euros par mois, à partir de novembre et jusqu’en février 2021. Pour les jeunes, 20 000 jobs étudiants seront créés pour venir en soutien des étudiants décrocheurs. Le gouvernement a également décidé de doubler les aides d’urgence versées par les CROUS et, enfin, de renforcer le plan 1 jeune 1 solution, avec le doublement du nombre de bénéficiaires de la garantie jeunes par rapport à 2020.
 

Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met en place un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables des vaccins anti-Covid-19.
En collaboration avec les centres régionaux de pharmacovigilance, une enquête sera menée pour surveiller en temps réel le degré/profil de sécurité des vaccins. En complément, des études seront conduites sur l’ensemble de la population ciblée par la vaccination afin de mesurer les risques de survenue d’évènements indésirables graves à la suite de la vaccination.
Sur signalement-sante.gouv.fr, les professionnels de santé ou les usagers pourront signaler tout effet indésirable à la suite d’une vaccination. Un comité de suivi hebdomadaire vaccins COVID-19 suivra les actions mises en place dans le cadre du dispositif renforcé de surveillance. A l’issue de chaque comité de suivi, l’ANSM publiera sur son site internet le rapport de pharmacovigilance, les chiffres clés et les résultats.
Enfin, un suivi de l’efficacité vaccinale sera mis en place par Santé publique France, en lien avec les centres nationaux de référence (CNR).

La France n’est pas en retard : sa stratégie est de privilégier la progressivité à la précipitation. Les comparaisons de vitesse à un intervalle de quelques jours sembleront en partie dérisoire lorsque plusieurs millions de personnes auront été vaccinées dans quelques semaines, tout comme chez nos voisins européens. Il faut d’ailleurs comparer ce qui est comparable, puisque nos voisins allemands vaccinent sans consultation médicale obligatoire préalable. Aux Pays-Bas à l’inverse, la campagne de vaccination ne devrait commencer que le 8 janvier. Le Gouvernement met néanmoins tout en œuvre pour accélérer, dans le respect des principes de sûreté et transparence, la vaccination.

Oui. Il s’agit de « Vaccin Covid ». Vaccin Covid est un téléservice développé par la caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) qui permettra aux personnels soignants d’enregistrer la traçabilité de la consultation de pré-vaccination et de la vaccination. Il n’est développé que pour la vaccination contre le Covid-19 et n’a pas vocation à être utilisé pour d’autres vaccins. Il sera mis en service le 4 janvier.

L’objectif est d’assurer une traçabilité de la vaccination. Les données enregistrées sont : qui a été vacciné, par qui, où, quand, par quel vaccin et quel numéro de lot. Des données similaires sont enregistrées pour la consultation pré-vaccinale. Ces données permettront d’assurer un suivi de la couverture vaccinale et du suivi de la campagne (nombre de personnes vaccinées, taux de personnes âgées vaccinées…). Elles seront également un outil précieux du dispositif renforcé de pharmacovigilance mis en place pour la sécurité des personnes vaccinées.

Il n’est pas utile de se faire tester de manière automatique avant de se faire vacciner. Cependant si une personne est cas contact, la vaccination doit être repoussée et un test réalisé pour confirmer ou non une infection. Si le test est négatif, la vaccination pourra alors avoir lieu.

Le collectif de citoyens comprend 35 citoyens tirés au sort. Sa composition a vocation à être la plus représentative possible de la société française. A partir du 16 janvier, ses membres seront invités à émettre et à adresser au gouvernement et au conseil d’orientation pour la stratégie vaccinale présidé par le Professeur Fischer leurs questionnements relatifs à la vaccination, que ceux-ci soient d’ordre scientifiques, sanitaires, techniques ou financiers. Ils pourront également exprimer les craintes, les résistances ou encore les questions liées aux enjeux éthiques de la campagne nationale de vaccination. Le collectif n’a pas vocation à définir la stratégie vaccinale ou à se substituer au travail quotidien de lien avec les élus et les professionnels de santé, mais constitue un outil complémentaire pour assurer la réussite de la politique vaccinale.

Les personnes identifiées comme cas contact peuvent demander un arrêt de travail en ligne sur le site declare.ameli.fr, notamment lorsqu’elles ne peuvent pas télétravailler.
Après avoir effectué la demande sur declare.ameli.fr, il est possible de bénéficier d’un arrêt de 7 jours, débutant à la date à laquelle l’Assurance Maladie a informé le demandeur qu’il était cas contact.
Si la personne s’est isolée avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours. Si les résultats du test ne sont pas connus à la fin de l’arrêt, il est possible de demander une prolongation de l'arrêt dans la limite de 7 jours supplémentaires.

Si vous avez 75 ans ou plus, vous êtes libre de consulter votre médecin pour lui poser toutes vos questions et vérifier que vous pouvez être vacciné, mais ce n’est pas une obligation.
Pour vous faire vacciner vous devez prendre rendez-vous par téléphone (0800 009 110), ou Internet.
Il vous sera alors indiqué à quelle date et dans quel centre vous rendre pour vous faire vacciner.
Le jour de la vaccination, vous devrez vous munir d’une pièce d’identité ainsi que d’une carte vitale ou d’une attestation de droit.
Sur place, un médecin ou tout autre soignant vous posera quelques questions ou vous fera remplir un questionnaire. Cette étape vise à vérifier que vous pouvez être vacciné normalement.
Vous serez ensuite directement vacciné par un médecin, un infirmier ou tout autre soignant habilité à le faire. Il s’agit d’une injection intramusculaire, dans l’épaule le plus souvent, comme la plupart des vaccins.
Puis, vous serez invité à rester 15 minutes sur place par mesure de sécurité, puis à rentrer chez vous. Vous devrez vous faire vacciner une seconde fois 3 à 6 semaines plus tard.

Les personnes prioritaires peuvent prendre un rendez-vous en vue de leur vaccination depuis le 15 janvier. Il est possible de prendre rendez-vous pour les deux différentes injections.
Plusieurs moyens sont mis à disposition :
-Un numéro de téléphone, le 0800 009 110, accessible de 6h à 22h, 7 jours/7. Il permet d’orienter les personnes éligibles à la vaccination vers les centres de vaccination les plus proches de chez elles, auprès desquels elles peuvent fixer une date de rendez-vous pour réaliser la vaccination.
-Sur www.santé.fr. : Santé.fr permet aux personnes éligibles à la vaccination de se signaler et de prendre directement rendez-vous en ligne dans un centre de vaccination au plus proche de leur domicile. Santé.fr propose des informations relatives aux horaires d’ouverture, à l’accessibilité, au numéro de téléphone et au service de prise de rendez-vous en ligne.
-Il est également possible de prendre rendez-vous par téléphone directement auprès des centres de vaccination.
Les vaccinations débuteront à compter du 18 janvier prochain. Elles seront progressives et prendront plusieurs semaines, au fur et à mesure que les laboratoires fourniront les doses de vaccin nécessaires.

Les données des utilisateurs de Doctolib sont sécurisées, utilisées exclusivement pour la prise de rendez-vous et sont la propriété des patients. Cette entreprise française, dont les services sont largement utilisés par les Français pour la prise de rendez-vous médicaux, a développé un système identique pour équiper des sites de vaccination en Allemagne début janvier 2021.l
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Sur la durée de l'isolement

Je suis contagieux lorsque j’ai des symptômes, avant l’apparition des symptômes, mais aussi sans symptômes. C’est la raison pour laquelle, si je suis susceptible de tomber malade ou si je suis malade, l’isolement est le meilleur moyen pour éviter de contaminer d’autres personnes. Cela permet entre autres de protéger les personnes les plus fragiles et de briser les chaînes de contamination.

Selon le Conseil Scientifique, après une durée d'isolement de sept jours pleins, c’est-à-dire durant la deuxième partie de la quatorzaine en vigueur jusqu’ici, « le risque résiduel [de contamination] peut être parfaitement maîtrisé par le port rigoureux du masque chirurgical, et le suivi scrupuleux des mesures d'hygiène et de la distanciation physique ».

C’est très simple, c’est la meilleure façon de retenir la conduite à tenir. Dès que l’un de ces trois cas de figure se présente :
  • Vous avez été en contact à risque avec une personne malade
  • Vous avez des symptômes de la maladie
  • Vous avez un test positif

Comptez 7 jours d’isolement pour ne pas contaminer les autres. En revanche, si vous êtes concerné par l’une puis l’autre, ou par les trois situations, inutile d’additionner les 7. Il suffit de reprendre à 0 à chaque fois. Par exemple :
  • Je suis cas contact à risque : je m’isole pendant 7 jours
  • Pendant cette période, je fais un test. Le jour où je reçois mon résultat positif, je reprends à 0 et je recommence un isolement de 7 jours.

Au moindre doute : appelez votre médecin.

J’ai des symptômes compatibles avec la COVID-19 et sans attendre le résultat du test :
  • Je m’isole
  • Je consulte ou téléconsulte mon médecin.
  • Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, je suis prioritaire

Je suis testé positif à la COVID-19
  • Je reste isolé pendant 7 jours à partir de la date de début des symptômes
  • Je bénéficie d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie

Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ?
  • Si au bout de 7 jours je n’ai pas de fièvre, l’isolement est levé, je peux sortir
  • Si j’ai de la fièvre à la fin des 7 jours, je consulte ou téléconsulte mon médecin traitant pour évaluer ma santé et je reste en isolement jusqu’à 48h après la disparition de la fièvre.

Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ?
  • Je continue le port rigoureux du masque chirurgical, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique
  • J’évite tout contact avec des personnes vulnérables

J’ai été informé par l’Assurance Maladie que j’ai été en contact rapproché avec un cas de COVID-19 :
  • Je m’isole pendant 7 jours à partir de la date du dernier contact avec le cas confirmé
  • Je réalise un test au 7ème jour et prends immédiatement un rendez-vous, car je suis prioritaire. Dans l’attente du résultat, je reste en isolement
  • Je bénéficie d’un arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin généraliste.

Le résultat du test est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date du prélèvement du test

Le résultat est négatif ? Ma période d’isolement est terminée. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique est nécessaire. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je développe des symptômes au cours de ces 7 jours d’isolement ?
  • Je consulte ou téléconsulte mon médecin
  • Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, j’ai une prescription, je suis prioritaire
  • Je continue mon isolement en attendant le résultat du test, même après 7 jours
  • Je bénéficie d’une prolongation de mon arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin.

Le résultat est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date de début des symptômes.

Le résultat est négatif ? Je continue l’isolement jusqu’à la date prévue initialement. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque grand public le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique sont nécessaires. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je n’ai pas de symptôme mais j’ai fait un test sans prescription par exemple parce que je pense avoir été dans une situation où j’ai pu être exposé au virus, parce-que je devais faire un test pour partir en voyage. J’ai reçu le résultat du test positif, je suis donc asymptomatique.

Dès la réception de mon test positif :
  • Je m’isole pour une durée de 7 jours à partir de la date du prélèvement du test
  • Je peux bénéficier d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie

Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ? Si au bout de 7 jours je n’ai pas développé de symptômes, l’isolement est levé.

Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ? Je continue le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique pendant la semaine qui suit la levée de mon isolement. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je développe des symptômes pendant ma période d’isolement ? Je consulte ou téléconsulte mon médecin. Je deviens un cas symptomatique. Ma durée d’isolement est prolongée à partir de la date de début des symptômes de 7 jours pleins et je suis le protocole classique des cas symptomatiques.

J’ai des symptômes : voir la question « comment fonctionne l’isolement si j’ai des symptômes ? ».

Je n’ai pas de symptôme mais je suis un contact à risque : dans ce cas je dois faire un test immédiatement pour accélérer, en cas de test positif, la recherche des personnes contacts

Dans tous les cas je reste au moins en isolement 7 jours après la guérison de la dernière personne avec qui je partage mon logement.

Mon employeur ou une autre personne ne peut pas me demander un test négatif pour la reprise de mon activité ou le retour en collectivité.

Les membres de votre famille doivent se faire tester immédiatement. Il faut donc qu’ils prennent un rendez-vous afin de passer un test à j+7, c’est-à-dire au moment où la charge virale, si elle est présente, pourra le mieux être détectée.

De plus, pour les personnes qui vivent avec un cas Covid-19 à domicile, afin de ne pas être contaminé, il faut respecter scrupuleusement les comportements barrières et les mesures d’isolement disponibles sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces comportements barrières renforcés sont les suivants :
  • Eviter tout contact physique
  • Prendre sa température 2 fois par jour
  • Eviter de rester dans la même pièce
  • Eviter de prendre les repas à la même table et de dormir dans le même lit que la personne contaminée
  • Ne pas recevoir de visiteurs au domicile en dehors des soignants/aidants
  • Désinfecter les pièces, les surfaces et les objets après utilisation par le malade
  • Limiter les échanges à 15 minutes maximum, en respectant la distanciation d’un mètre
  • Aérer très régulièrement le logement (au moins 10 minutes plusieurs fois par jour)
  • Laver le linge et la vaisselle à minimum 60°C
  • Ne pas disperser les poussières, privilégier l’éponge et la serpillère à l’aspirateur
  • Utiliser un sac poubelle dédié (mouchoirs, lingettes, etc.) et le jeter avec les ordures ménagères

Oui, en l’absence de fièvre, je peux sortir de mon isolement. Si la fièvre persiste, il faut cependant s’isoler jusqu’à 48h après sa disparition.

Non cela n’est pas utile à partir du moment où votre période d’isolement est passée et que vous n’avez aucune fièvre.

La volonté de mieux faire respecter l’isolement s’appuie sur des remontées du terrain. Une enquête flash a été réalisée auprès des ARS au cours de l’été. Début août, les ARS ont ainsi constaté une augmentation du refus de suivi des cas et des personnes contacts à risque ainsi qu’une augmentation du nombre de personnes impossibles à joindre dans plusieurs régions. Ce dernier point peut être expliqué par la période estivale qui implique de nombreux départs en vacances, mais les ARS notent également des refus de la part des cas à transmettre les listes de personnes contacts à risque, rendant difficile le contact-tracing.

Alors que nous constatons un relâchement des mesures d’isolement dans la population (cf question précédente), la France a décidé d’adapter la stratégie d’isolement de façon pragmatique : mieux vaut une quarantaine de 7 jours bien menée que 14 jours non respectée. Des taux de non-respect de la mesure supérieur à 40% ont en effet été constaté dans plusieurs régions. Le Gouvernement se fonde sur un avis du Conseil scientifique sur le sujet. Il en ressort, sur la base d’articles scientifiques, que 80% des personnes avaient développées des symptômes au bout de 7 jours. La médiane du délai d’incubation (50% des gens qui ont développé des symptômes) est estimée à 5 jours. En réduisant la durée d’isolement et en faisant en sorte qu’il soit mieux respecté, la France répond à la nécessité de briser rapidement et efficacement les chaînes de contamination.

Cette décision se base sur l’avis du Conseil Scientifique du 3 septembre 2020, qui formule des préconisations sur l’adaptation du dispositif d’isolement et explique qu’en harmonisant la durée d’isolement, nous renforçons également la compréhension et donc l’adhésion à l’isolement. Cette doctrine est également appuyée sur des faits scientifiques bien établis concernant la COVID-19. D’après les données scientifiques disponibles, la très large majorité des infections est survenue dans les 7 jours qui suivent le contact avec le cas confirmé. Cela est d’ailleurs confirmé par les connaissances acquises sur la transmission de la maladie par les personnes infectées : elle débute 48h avant le début des signes, est maximale à l’apparition de ceux-ci puis décline jusqu’à J7. Au-delà, des tests positifs peuvent être observés, mais chez les personnes qui ne sont plus symptomatiques, cela traduit la plupart du temps une excrétion non infectieuse.
Par ailleurs, il faut être précis : la réduction de l’isolement à 7 jours ne signifie pas que tout le monde est autorisé à sortir au bout de 7 jours. En effet, il faut pouvoir fournir un test RT-PCR négatif afin de lever l’isolement (pour plus d’informations, voir la FAQ « isolement » du 11 septembre). Pour les 7 jours suivants la période d’isolement, les personnes contacts doivent également respecter rigoureusement les mesures et maintenir une limitation des contacts notamment avec les personnes à risque de forme grave.

Elle est de 10 jours au Royaume-Uni et en Irlande et plusieurs pays européens, comme le Portugal et la Croatie, envisagent actuellement de la réduire.

L’isolement doit devenir l’axe central de notre stratégie de lutte contre le virus. Nous avons donc décidé de renforcer les moyens humains, logistiques et sociaux pour mieux appuyer l’isolement des cas positifs et de leurs cas contact, en lien avec l’Assurance maladie, les collectivités, les associations. Cela doit permettre, par des appels et des visites à domicile d’équipes soignantes, de mieux aider les Français à comprendre, vivre et respecter leur isolement.
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Sur les élus et les collectivités

Des ordonnances ont été prises par le Gouvernement, dont une partie a été adoptée lors du Conseil des ministres du 25 mars afin d'assurer la continuité budgétaire, fiscale et financière des collectivités territoriales :
  Le 1er avril 2020, une ordonnance du Conseil des ministres a été prise, visant à assurer la continuité du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compétences des collectivités territoriales et des établissements publics locaux afin de faire face à l’épidémie de COVID-19 :
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Sur l'application TousAnticovid

TousAntiCovid est une application qui permet à chacun d’être acteur de la lutte contre l’épidémie, de se protéger et de protéger les autres en identifiant et en cassant les chaînes de transmission pour ralentir la propagation du virus. C’est un geste barrière supplémentaire fondé sur le volontariat que l’on active dans tous les moments où on doit redoubler de vigilance, c’est aussi une participation à une lutte citoyenne et collective contre la propagation du virus. Le principe est le suivant : prévenir, tout en garantissant l’anonymat, les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent aller se faire tester et être prises en charge le plus tôt possible.
TousAntiCovid vient compléter l’action des médecins et de l’Assurance maladie, visant à contenir la propagation du virus en stoppant au plus vite les chaînes de contamination.
L’identification des contacts par les médecins et l’Assurance maladie permet de prévenir votre entourage si vous êtes testé positif au Covid-19. TousAntiCovid élargit la recherche aux personnes que vous avez croisées, mais dont vous ne connaissez pas l’identité.
Par conséquent, chaque téléchargement de TousAntiCovid est une occasion supplémentaire de prévenir et d’être prévenu en cas de contact avec une personne contaminée.

TousAntiCovid a un rôle complémentaire. L’objectif est double :
  • Gagner du temps en identifiant plus vite des cas contacts qui seront par ailleurs identifiés par les enquêtes réalisées par les médecins et par l’Assurance maladie.
  • Pouvoir alerter des contacts que les personnes ne connaissent pas (les personnes croisées dans les transports en commun ou au supermarché par exemple).

Plus d’informations sur le site du ministère de la Santé et des Solidarités

Cette application est un outil complémentaire essentiel pour lutter contre la COVID-19. Plus l’application sera utilisée, plus vite les cas contacts seront alertés, plus nous aurons collectivement un impact sur le contrôle et l’évolution de l’épidémie. En évoquant ce chiffre de 15 millions d’utilisateurs, Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique s’appuie sur une modélisation de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui détermine un impact significatif de l’application si celle-ci est téléchargée au minimum par 20% des Français.
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Contacts utiles

Urgence-sécurité et écoute :

En cas de danger immédiat : 17
Violences sur les enfants : 119 (ou sur le site internet allo119.gouv.fr)
Violences conjugales : 3919 (ou sur le site internet arretonslesviolences.gouv.fr)
Plateforme nationale d’appui médico-psychologique pour tous les professionnels de santé : 0800 73 09 58 (n° vert)

Urgence pour ma santé ou celle de mes proches :

Si j’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au COVID-19 :

- Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation ;
- Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j'appelle le SAMU (15) ou j'envoie un message au numéro d’urgence pour les sourds et malentendants (114).

Informations :

Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.

Si vous avez des difficultés pour entendre ou parler par téléphone en raison d’un handicap, vous pouvez vous rendre sur l'espace de contact ouvert dédié aux personnes sourdes, malentendantes ou aveugles.


J’habite à l’étranger, qui appeler ?

L’Ambassade et consulat de votre lieu de résidence. Par ailleurs, le ministère met à jour régulièrement son site de conseils aux voyageurs.
Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.