Mis à jour le 16 janvier 2021
Informations Coronavirus
POINT DE SITUATION
Point sur la situation sanitaire
- Dernière mise à jour :15 janvier 2021
Nouveaux cas confirmés :
21 271
Les dernières 24h +0,2 % - Dernière mise à jour :15 janvier 2021
Nouveaux patients en réanimation :
249
Les dernières 24h +20,9 % - Dernière mise à jour :13 janvier 2021
Taux de positivité :
6,5%
- Dernière mise à jour :16 janvier 2021
Primo-vaccinés :
413 046
Nouveaux cas confirmés : Cet indicateur, disponible seulement au niveau national, correspond au nombre de nouveaux cas testés positifs à la COVID-19 et rapportés depuis la veille. Cet indicateur est très sensible à la qualité et au rythme des remontées de données et ne reflète pas exactement la situation épidémiologique de la veille. Par exemple les données remontées en début de semaine sont moins nombreuses en raison d'une diminution de l'activité des laboratoires le week-end.
Nouveaux patients en réanimation : Il s'agit du nombre de nouveaux patients atteints de la COVID-19 admis en réanimation, en soins intensifs, ou en unité de surveillance continue, au cours des dernières 24h.
Taux de positivité : Le taux de positivité correspond au nombre de nouvelles personnes testées positives à la COVID-19 rapporté au nombre total de personnes testées pour la première fois sur une même période. Ainsi les personnes effectuant plusieurs tests sur une même période ne sont pas comptées plusieurs fois.
Primo-vaccinés : Le nombre de vaccinations en France est obtenu par recueil quotidien auprès des ARS des données régionales de vaccination, recensées auprès des établissements pour personnes âgées (vaccination des résidents et des professionnels des établissements) et des centres de vaccination (vaccination des professionnels de santé). Les données publiées sont stabilisées le lendemain pour tenir compte des dernières remontées d’informations de vaccination de la veille au soir.
L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement tout en limitant l’impact sur l’économie déjà mise à rude épreuve par l’épidémie.
Les sorties et déplacements sans attestation dérogatoire sont donc interdits de 18h00 à 06h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3 750 € en cas de récidive.
Par ailleurs, compte tenu du risque de propagation des souches variantes de la COVID-19 le flux transfrontalier sera réduit. A compter du lundi 18 janvier 2021, les voyageurs venant d’un pays tiers à l’Union Européenne devront présenter un test PCR négatif pour pénétrer sur le territoire national et s’engager sur l’honneur à respecter une septaine.
Dans les rares pays où la réalisation d’un test PCR est impossible, un système de dépistage à l’arrivée sera mis en place avec septaine obligatoire dans un lieu d’hébergement validé par les autorités publiques.
Accès rapide
Retrouvez les mesures en vigueur dans votre département en consultant régulièrement le site de votre préfecture.
Pour enrayer l’épidémie, utilisez les outils numériques qui sont à votre disposition pour vous protéger et suivre les recommandations sanitaires. Pour plus d’informations, consultez la page Tester – Alerter – Protéger.
Cliquez sur une thématique qui vous intéresse plus particulièrement :
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Informations sur les mesures nationales
Le 14 janvier 2021, le Premier ministre a annoncé l’avancée du couvre-feu de 20h00 à 18h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain à partir du samedi 16 janvier 2021.
L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement tout en limitant l’impact sur l’économie déjà mise à rude épreuve par l’épidémie.
Les sorties et déplacements sans attestations dérogatoires sont interdits de 18h00 à 06h00, sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3750 € en cas de récidive. Les établissements autorisés à ouvrir ne pourront plus accueillir de public après 18h00.
Éducation
Le confinement du printemps dernier a accru le risque de décrochage scolaire pour les enfants, en particulier les plus défavorisés, maintenir l’ouverture des établissements scolaires est donc un objectif fondamental.
En revanche, il est essentiel, s’agissant des enfants, de durcir les règles sanitaires : le protocole sanitaire dans les cantines scolaires sera renforcé prochainement (pas de brassage des enfants à la cantine, allongement des temps de restauration, plats à emporter), et jusqu’à nouvel ordre les activités physiques extrascolaires en intérieur seront interdites.
La capacité de dépistage dans les établissements scolaires sera également augmentée, avec un objectif de 300 000 tests par semaine et des objectifs fixés par académie.
Concernant l’enseignement supérieur, le passage de 100 % des enseignements à distance a été difficile à vivre pour de nombreux étudiants, avec un sentiment d’isolement, mais aussi de vraies difficultés pédagogiques. C’est pourquoi, les 1ères années en travaux dirigés seront autorisées à revenir en présentiel en demi-groupes, dans le cadre de protocoles extrêmement stricts à partir du 25 janvier.
Personnes âgées
Afin de lutter contre la solitude des ainés les visites en EHPAD et en maison de retraite sont autorisées dans le strict respect des mesures barrières.
Travail
Le télétravail est fortement recommandé partout où il est possible.
Commerces et établissements recevant du public (ERP)
Les commerces ont repris leurs activités le 28 novembre dernier tout comme les auto-écoles, les agents immobiliers et les services à domicile avec un protocole sanitaire strict. La mise en place du couvre-feu impose cependant une fermeture à 18h00 pour l’ensemble de ces établissements.
Pour limiter la concentration des flux et favoriser l’activité commerciale, les possibilités d’ouverture des commerces le dimanche sont élargies et les établissements sont encouragés à se saisir des possibilités d’ouverture supplémentaire sur la pause déjeuner.
L’ensemble des secteurs faisant toujours l’objet de fermetures administratives (bars, restaurants, boites de nuit…) ou directement impactés par les mesures sanitaires continueront de bénéficier de mesures d’aides.
Activités culturelles
Toutes les activités, tous les établissements, tous les équipements qui sont aujourd’hui fermés, le resteront encore au cours des prochaines semaines. C’est le cas des cinémas, des théâtres, des salles de spectacle, des équipements sportifs ou de loisirs. C’est également le cas pour les bars et les restaurants. La situation sera réévaluée le 20 janvier prochain, afin d’examiner, alors, s’il est possible d’envisager une réouverture.
S’agissant des stations de sport d’hiver, la circulation épidémique ne permet pas d’envisager une réouverture avant le mois de février.
Lieux de culte
Les offices dans les lieux de cultes sont autorisés, les fidèles doivent respecter une règle d’un siège sur trois et d’une rangée sur deux pour y assister.
Déplacements internationaux
Compte tenu du risque de propagation des souches variantes de la COVID-19 le flux transfrontalier sera réduit. A compter du lundi 18 janvier 2021, les voyageurs venant d’un pays tiers à l’Union Européenne devront présenter un test PCR négatif pour pénétrer sur le territoire national et s’engager sur l’honneur à respecter une septaine.
Dans les rares pays où la réalisation d’un test PCR est impossible, un système de dépistage à l’arrivée sera mis en place avec septaine obligatoire dans un lieu d’hébergement validé par les autorités publiques.
Pour plus d’information sur vos déplacements à l’étranger : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/je-pars-a-l-etranger/
Ensemble contre la Covid-19
- Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans son mouchoir
- Se moucher dans un mouchoir à usage unique puis le jeter
- Porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée et partout où cela est obligatoire
- Respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres
- Limiter au maximum ses contacts sociaux (6 maximum)
- Éviter de se toucher le visage
- Aérer les pièces 10 minutes, trois fois par jour
- Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
- Utiliser les outils numériques (TousAntiCovid)
Le port du masque
Questions / Réponses
Sur les mesures et les prochaines étapes
Initialement, les horaires du couvre-feu étaient de 20h à 6h. Le 2 janvier, en concertation avec les élus locaux, le début du couvre-feu a été avancé à 18h dans les départements ayant dépassé le seuil d’alerte au regard de la circulation du virus (un taux d’incidence supérieur à 200 pour 100 000 habitants en population générale ou chez les plus de 65 ans). Cette mesure concernait 25 départements dans 5 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Deplus le samedi 16 janvier, le couvre-feu est avancé à 18h sur l’ensemble du territoire métropolitain.
-Les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives peuvent aussi ouvrir dans les mêmes conditions.
-Pour les cultes, les offices sont permis dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
-Les mariages civils sont soumis aux mêmes règles que les mariages religieux.
-Les activités sportives individuelles de plein air sont autorisées.
-Les activités périscolaires et extrascolaires sont autorisées, à l’exception des activités physiques et sportives en intérieur.
-Les établissements artistiques relevant du spectacle vivant et des arts plastiques, notamment les écoles de musique et conservatoires, sont autorisés à accueillir des élèves mineurs, sauf pour les cours de chant.
-Les colonies et les centres de vacances demeurent fermés.
-Les bars, les restaurants, les discothèques, les salles de sport ne peuvent pour le moment rouvrir leurs portes.
-Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant février 2021.
-Les enceintes sportives ne pourront pas également rouvrir au public avant février 2021.
-Concernant les stations de sports d’hiver, les remontées mécaniques et les équipements collectifs sont également fermés au moins jusqu’à la fin du mois de janvier
En fonction de l’évolution de la situation de l’épidémie, le Gouvernement évaluera le 20 janvier si les établissements culturels, les enceintes sportives, ainsi que les équipements et les remontées mécaniques des stations de ski pourront rouvrir début février.
En revanche, des attestations doivent être utilisées durant les horaires du couvre-feu, de 18h à 6h. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de les recopier sur un papier libre.
Il s’agit d’une forte recommandation. Chacun doit faire preuve de responsabilité face au virus afin d’éviter une 3e vague après les fêtes.
-Il est possible de se déplacer, sans autorisation en journée, y compris entre régions.
-Il faut cependant limiter au maximum les déplacements inutiles et continuer à télétravailler lorsque cela est possible.
Sur mon attestation
- Une attestation à remplir par l’employeur pour justifier de la nécessité de se déplacer durant le couvre-feu pour certains employés ;
- Une attestation à remplir et faire viser par les directeurs d’écoles et établissements scolaires pour accompagner les enfants dans le cadre des déplacements vers ou depuis un établissement.
- Les contrôles sont assurés par les 250 000 policiers et gendarmes répartis sur l’ensemble du territoire national. Autant que de besoin, à la demande des préfets, des effectifs supplémentaires de forces mobiles sont déployés pour appuyer les forces locales dans cette mission spécifique.
- Les 24 000 policiers municipaux répartis dans 8000 communes viennent appuyer l’action des forces de l’ordre.
Qui doit remplir ce justificatif de déplacement professionnel ?
Il existe deux cas de figure :
- soit la personne dispose d’un employeur (salarié, fonctionnaire…) : c’est l’employeur qui doit remplir le justificatif de déplacement professionnel, qui est valable pour toute la durée de validité qu’il mentionne ;
- soit la personne n’a pas d’employeur (profession libérale, autoentrepreneur, agriculteur…), elle peut remplir elle-même cette attestation permanente.
- soit la personne dispose d’un employeur (salarié, fonctionnaire…) : c’est l’employeur qui doit remplir le justificatif de déplacement professionnel, qui est valable pour toute la durée de validité qu’il mentionne ;
- soit la personne n’a pas d’employeur (profession libérale, autoentrepreneur, agriculteur…), elle peut remplir elle-même cette attestation permanente.
Par ailleurs, la carte professionnelle des professionnels de santé, des agents de la fonction publique, des militaires et des élus, ainsi que la carte de presse, valent attestation permanente pour le trajet domicile-travail et les déplacements professionnels.
Tous les professionnels de santé, les professionnels para-médicaux et de médecine non conventionnelle peuvent continuer à accueillir des patients.
Tous les professionnels de santé, les professionnels paramédicaux et de médecine non conventionnelle peuvent accueillir des patients.
Par ailleurs, d’autres exceptions à l’interdiction de déplacement sont possibles, notamment, pour des raisons de santé (par exemple pour se rendre à l’hôpital ou dans une pharmacie de garde), pour un motif familial impérieux, pour porter assistance aux personnes vulnérables ou précaires, pour des déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longue distance, ou encore pour participer à des missions d’intérêt général de type maraudes. Il est également possible de sortir brièvement de son domicile pour les besoins des animaux de compagnie, dans la limite de 1km et 1h. En revanche, il n’est pas possible de se promener ou de pratiquer une activité sportive.
Sur les dérogations
Il est de la responsabilité des clients de s’organiser pour être de retour à leur domicile à 18h, heure du début du couvre-feu. Les employés peuvent en revanche rentrer chez eux après 18h, en remplissant le motif « déplacement professionnel » sur l’attestation.
Certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (pour les pharmacies, pour les besoins médicaux urgents, pour les stations-service par exemple), sont autorisés à recevoir des clients durant les horaires de couvre-feu.
Outre la jauge, les nouvelles mesures incluent :
- une information renforcée des clients concernant les obligations relatives aux mesures barrières
- la désignation d’un référent responsable de l’application des règles de prévention
- pour les magasins de plus de 400 m², l’obligation de mettre en place un système de comptage.
Les commerces doivent être fermés durant le couvre-feu, à l’exception de certains, dont l’activité justifie une ouverture durant cette tranche horaire (par exemple les stations-service, les pharmacies).
Face à la dégradation de la situation sanitaire, les contrôles sont renforcés afin de veiller à l’application du protocole sanitaire en vigueur dans les commerces.
- Les structures permettent l'accueil des populations vulnérables et la distribution de produits de première nécessité pour des publics en situation de précarité ;
- Les laboratoires d'analyse ;
- Les agences de placement de main-d'œuvre ;
- Les agences de travail temporaire ;
- Les services funéraires ;
- Les cliniques vétérinaires et cliniques des écoles vétérinaires ;
- Les refuges et fourrières pour animaux ;
- Les services de transports ;
- Les lieux accueillant des actions de soutien à la parentalité ;
- Les déchetteries.
Sur ma santé
Par ailleurs, le décret n°2020-944 du 30 juillet 2020 prévoit la possibilité pour les préfets, quand la situation épidémique locale le nécessite, d’étendre l’obligation du port du masque à tous les lieux pertinents, c’est-à-dire aussi l’espace public.
Il s’agit d’une mesure de protection essentielle, notamment en milieu fermé ou lorsqu’il y a une forte densité de population (marché, rue fréquentée…). En complément des gestes barrière (lavage des mains, distanciation physique), c’est le masque qui filtre les gouttelettes issues des éternuements, de la toux, voire d’une discussion prolongée.
Ils ont notamment remarqué que les contaminations avaient lieu fréquemment en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe de gouttelettes. S’il semble que cette voie de transmission existe, il est encore impossible de parler de voie de transmission dominante par rapport aux gouttelettes ou aux mains souillées.
Ces décisions se prennent hôpital par hôpital, sous la coordination des ARS.
- j’appelle immédiatement un médecin et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription ;
- j'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et je le contacte pour prendre rendez-vous ;
- je vais au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
- je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
- je suis informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
Pendant toute cette période, je reste chez moi, j’évite les contacts et si les symptômes s’aggravent ou si j’ai des difficultés respiratoires, j’appelle le SAMU en composant le 15.
- je contacte un centre de dépistage (liste disponible sur le site sante.fr) pour prendre rendez-vous. Le test doit avoir lieu immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle ;
- je me rends au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
- je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
- je suis en général informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
- si plusieurs personnes vivent à mon domicile, je dois respecter les mesures barrière, notamment me laver très régulièrement les mains et porter obligatoirement un masque chirurgical en présence d’un tiers (des masques chirurgicaux m’ont été prescrits pour une durée de 7 jours, je dois les retirer ou les faire retirer en pharmacie) ;
- je ne sors pas de mon domicile ;
- je surveille ma température 2 fois par jour ;
- je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (difficultés respiratoires, toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, fatigue, courbatures, perte de goût ou d’odorat) ;
- j’adopte le télétravail. Un arrêt de travail est délivré aux personnes qui ne peuvent pas y avoir recours.
- je respecte strictement les mesures barrières ;
- je réduis mes sorties et mes déplacements au strict minimum ;
- si j’ai des symptômes de la maladie (toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, courbature, fatigue, perte de goût ou d’odorat), je contacte mon médecin généraliste. Si j’ai des difficultés respiratoires ou si je fais un malaise, je téléphone au SAMU en composant le 15.
À noter : les personnes les plus âgées sont les plus à risque de développer des formes graves de COVID-19. Elles sont plus fragiles pour plusieurs raisons :
- avec l’âge, le système immunitaire - qui protège contre les virus - est moins efficace ;
- les personnes âgées ont souvent d’autres pathologies, notamment des insuffisances d’organe (hypertension artérielle, insuffisance rénale…) qui les rendent moins résistantes à une agression extérieure comme un virus.
- les premières données sur les patients hospitalisés en réanimation semblent montrer une surreprésentation de patients en surpoids et obèses, suggérant que ces deux populations sont à risque ;
- des études sont en cours afin de savoir s’il s’agit de facteurs de risques indépendants, ou si cette surreprésentation est surtout liée au fort pourcentage d’autres maladies parmi les gens en surpoids ou obèses ;
- le Haut Conseil de la Santé Publique a considéré dans son avis du 20 avril les patients avec une obésité morbide (IMC > 30) comme sujets à risque.
- la grande majorité des patients atteints de la Covid-19 guérissent sans séquelles ;
- chez les patients atteints de formes graves, la prise en charge hospitalière adaptée permet de réduire le risque de séquelles ;
- chez les patients guéris après un passage en réanimation, il est possible d’avoir des troubles ventilatoires persistants après l’infection Ces séquelles ne semblent toutefois pas liées au virus lui-même mais à la ventilation assistée lors du passage en réanimation ;
- enfin, certains cas de séquelles de longue durée (maux de tête, fatigue chronique, douleurs) sont recensés.
- l’eau et le savon doivent être privilégiés. Un lavage efficace doit durer 30 secondes, en couvrant l’ensemble des surfaces des 2 mains ;
- en cas d’absence de point d’eau, il est possible d’utiliser du gel hydro alcoolique , en frictionnant l’ensemble des surfaces des 2 mains jusqu’à ce que la solution soit sèche.
Pour désinfecter les surfaces souillées :
- l’ANSM recommande les produits avec la norme NF EN 14476 ;
- les produits à base d’alcool (alcool ménager avec 70% d’éthanol ou alcool à brûler à 90-95% d’éthanol) sont également efficaces ;
- l’eau de Javel > 0.05% constitue également une alternative efficace si on ne dispose pas de tels produits ;
- l’utilisation de vinaigre ou d’huiles essentielles n’est pas recommandée car ils ne sont pas efficaces contre le coronavirus.
Il convient quand même de rester prudent si on se trouve en contact avec d’autres individus lors de baignades, l’activité physique augmentant le risque de transmission à cause d’une exposition augmentée aux gouttelettes. Le risque est également augmenté par l’impossibilité de porter un masque de protection dans ces environnements.
Pour rappel :
- il n’y a aucun risque de contamination au coronavirus par le biais de l’eau courante ;
- le COVID-19 se transmet par les gouttelettes respiratoires et parfois par aérosols lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement sans mesures de protection, et lors du contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par ces gouttelettes.
- le confinement doit être strictement respecté
- les comportements barrières doivent être plus que jamais respectés ;
- le port du masque est obligatoire dans les lieux publics et recommandé lorsque la distance physique minimale d’un mètre ne peut pas être respectée dans les lieux privés ; ;
- les personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie doivent être encore plus prudentes, se protéger et éviter tout contact non indispensable. Ce sont les personnes ayant plus de 65 ans ou atteintes d’une pathologie chronique (maladie cardiovasculaire, diabète, obésité, pathologie respiratoire chronique, cancer évolutif sous traitement), présentant une immunodépression et les femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse ;
- pour les jeunes, souvent asymptomatiques : s’ils ont des doutes ou ont été en contact avec des personnes contaminées, ils doivent effectuer les gestes barrière avec encore davantage de rigueur et éviter de côtoyer les personnes fragiles de leur entourage afin de les préserver.
- les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés doivent être testés de manière prioritaire.
Ce que l’on peut dire à ce jour, et sans présumer de l’avenir, c’est qu’il ne semble pas muter rapidement.
Un cluster est un foyer de contagion que l’on identifie lorsqu’on recense un certain nombre de nouveaux cas de Covid-19. Leur localisation et leur nombre évolue quotidiennement, ils sont suivis par les Agences régionales de santé.
Concrètement, lorsqu’un cluster est repéré par les autorités de santé, les cas contacts des personnes contaminées sont identifiés, testés et invités à s’isoler, même préventivement. En cas de doute, une politique de tests plus large peut être menée sur un quartier.
Vous êtes informé soit par un fonctionnaire de l’Assurance-maladie, soit par votre médecin-traitant si vous êtes un cas contact. Avoir téléchargé l’application Stop-Covid permet encore plus facilement de vous identifier. Et une information plus large est menée au niveau du quartier si une politique générale de tests est menée.
- fièvre ou sensation de fièvre (frissons, chaud-froid) ;
- toux ;
- maux de tête, courbatures ;
- fatigue inhabituelle ;
- perte brutale de l’odorat ou du goût ;
- diarrhée ;
- dans les formes les plus graves : difficultés respiratoires.
D’autres symptômes sont à l’étude, comme par exemple des symptômes dermatologiques (de la peau).
Ce virus est nouveau et la liste des symptômes fait l’objet d’une actualisation régulière en fonction des observations effectuées par les soignants.
Pour mémoire, le virus se transmet par les gouttelettes (transpiration, postillons…) émises par une personne malade et par le contact avec des surfaces souillées (poignées de porte, objets, tables…). Il se disperse plus vite en extérieur ou lorsqu’on aère l’intérieur des bâtiments.
Il semble endémique, c’est-à-dire présent en permanence, sans variation saisonnière : il a débuté en hiver dans l’hémisphère Nord et est toujours présent en été, y compris dans les pays chauds.
Il n’a pas montré d’autre effet bénéfique pour l’instant, notamment sur la mortalité.
Des tests antigéniques seront déployés très rapidement, à la suite des recommandations rendues par la Haute Autorité de Santé le 9 octobre.
Plus de 5 millions de tests ont d’ores et déjà été commandés et mis à disposition des établissements de santé et des ARS.
Sur mes déplacements et mes voyages
Pendant les horaires du couvre-feu, il est possible de se déplacer pour prendre un train, un avion ou un bus.
De plus en plus de pays imposent des restrictions à l’entrée de leur territoire. Des précisions sur les réglementations en vigueur sont accessibles pour chaque pays dans la rubrique « conseils aux voyageurs » sur le site diplomatie.gouv.fr.
Les mesures les plus fréquentes sont le port du masque, le dépistage massif, l’isolement (entre 7 et 14 jours), l’interdiction des déplacements inter-régionaux, la fermeture anticipée ou totale des ERP, la mise en place d’une d’application de contact-tracing, la limitation de regroupement en extérieur comme en intérieur, le déploiement d’une stratégie vaccinale contre la grippe, et désormais, avec l’arrivée des vaccins, contre la Covid-19.
Des couvre-feux ont été déployés dans de nombreux pays, notamment en Espagne, à Chypre, en Slovénie, en Belgique, en Hongrie, en République Tchèque ou encore au Luxembourg.
En Espagne, les horaires du couvre-feu varient selon les régions, et les déplacements inter-régionaux y sont fortement limités voire interdits.
Les pays nordiques ont mis en place les fermetures anticipées des bars et des restaurants. Le Danemark a interdit toute réunion de plus de 5 personnes, contre 10 auparavant, aussi bien au domicile qu’à l’extérieur.
L’Irlande a annoncé le 6 janvier la fermeture de ses écoles, des sites de construction et des commerces non essentiels.
En Italie, l’état d’urgence face à l’épidémie a été prolongé jusqu’au 30 avril 2021. Les 20 régions du pays sont divisées en trois types de zones, jaune, orange et rouge, en fonction de la gravité de la situation épidémique locale.
En Allemagne, les restrictions en vigueur depuis le 16 décembre sont prolongées jusqu’au 31 janvier et le confinement partiel dans certaines régions est maintenu jusqu’à cette date. Les commerces, à l’exception des magasins d’alimentation, les écoles, les lieux culturels et les restaurants sont fermés. Les autorités allemandes envisagent de prolonger l’ensemble des restrictions actuellement en vigueur pour huit à dix semaines supplémentaires.
Les Pays-Bas ont prolongé leur confinement de trois semaines supplémentaires, jusqu’au 9 février.
D’autres pays ont mis en œuvre des confinements partiels comme le Portugal, la Slovaquie et la Lituanie.
L’Angleterre et l’Ecosse ont réinstauré un confinement total jusqu’à mi-février minimum. L’Autriche, l'Irlande du Nord, le Pays-de-Galles et la Grèce sont également en confinement.
Si vous revenez en France depuis une zone accueillant des stations de ski dans les cantons des Grisons, du Jura, de Neuchâtel, d’Uri, du Valais et de Vaud en Suisse, et des communautés autonomes d’Andalousie, d’Aragon, de Catalogne et de Navarre en Espagne, vous devez présenter un test de moins de 72 heures ne concluant pas à une contamination par la Covid-19 ou justifier ce déplacement pour un motif professionnel.
A défaut, les préfets territorialement compétents pourront prescrire une mise en quarantaine à votre encontre et votre maintien en isolement.
Pendant les jours suivant votre retour, restez vigilant. Faites-vous tester. Isolez-vous au moindre symptôme.
Pour lutter contre une deuxième vague qui touche actuellement le pays, le gouvernement suédois a néanmoins annoncé le 18 décembre une série de mesures inédites dans sa gestion du virus. Le Premier ministre a recommandé pour la première fois à la population de porter le masque dans les transports publics lorsque la distanciation physique est impossible, notamment durant les heures de pointe. Des jauges sont également introduites dans les commerces et les clubs de sport, et une limitation à quatre personnes par table a été fixée dans les restaurants. L’enseignement à distance est maintenu pour les lycéens suédois jusqu’au 24 janvier 2021.
L’interdiction de la vente d’alcool a été avancée de 22h à 20h.
Le 8 janvier, la Suède a adopté la loi sur « les limitations particulières pour empêcher la propagation de la maladie Covid-19 ». Elle offre au gouvernement du pays un nouveau cadre légal afin d’appliquer des restrictions plus fortes. Pour la première fois depuis le début de la crise, des amendes pourront sanctionnées les contrevenants.Toutefois, le confinement du pays n’est pour le moment pas envisagé par les autorités.
Toute personne partant du Royaume-Uni doit présenter, à la compagnie de transport et aux autorités en charge du contrôle aux frontières, avant son embarquement :
- Une déclaration sur l’honneur attestant qu’elle ne présente pas de symptôme d’infection au Covid-19 et qu’elle n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les 14 jours précédant son trajet.
- Si elle âgée de 11 ans et plus, et quelle que soit sa nationalité, le résultat d’un test PCR réalisé moins de 72 heures avant l’embarquement ne concluant pas à une contamination par le Covid-19. Des tests antigéniques, dont la liste est publiée par le ministère des Solidarités et de la Santé, sont également autorisés.
- Une attestation de déplacement et de voyage vers la France depuis le Royaume-Uni, disponible sur : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-et-de-voyage
Retrouvez l’ensemble des motifs de déplacement dérogatoire vers la France depuis le Royaume-Uni et l’attestation de déplacement sur le site Internet du ministère de l’Intérieur : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-et-de-voyage
Pour les rares pays où il n’est pas possible de réaliser un test sur place, au départ, une dispense de test pourra être accordée par nos ambassades, pour motif impérieux. Dans ce cas, la personne se fera tester à son arrivée en France et sera contrainte de s’isoler 7 jours dans un établissement désigné par l'Etat.
Pour les déplacements en provenance d’un pays de l’Union européenne, et notamment des pays comme l’Irlande ou le Danemark confrontés à une situation épidémique difficile, les ministres travailleront à l’élaboration d’un cadre de coordination en vue du prochain Conseil européen du 21 janvier. Ce cadre devra évidemment prévoir des exceptions concernant les frontaliers, les transporteurs routiers ou encore les agents des compagnies de transport, dans le cadre de protocoles sanitaires spécifiques.
Sur les élèves et les étudiants
Les activités extrascolaires autorisées, en plein air ou en salle, doivent cesser à 18 heures.
- Un protocole sanitaire renforcé, reposant notamment sur le port du masque dès 6 ans, est mis en place dans les écoles.
- La dynamique des contaminations dans les écoles et les lycées est bien inférieure à celle des universités. Au 14 octobre, le taux d’incidence et de positivité (10,7%) pour les 15-25 est plus élevé que chez les plus jeunes (8% chez les 0-15ans). Le taux de positivité augmente en outre surtout à partir de 20 ans. L’état actuel des connaissances scientifiques indique que les enfants sont moins susceptibles d’être porteurs et de développer de formes graves de la Covid-19.
- Par ailleurs, la scolarisation des enfants doit être maintenue. Il est essentiel que chaque enfant puisse garder toute ses chances dans sa scolarité.
Sur mon travail
Si le télétravail n’est pas possible, vous pouvez vous rendre au travail en transports en commun ou par vos moyens personnels. Munissez-vous d’une attestation fournie par votre employeur et de votre carte d’identité.
Vérifiez que votre entreprise assure votre sécurité en adaptant vos conditions de travail. Elle y est obligée.
Les tournages peuvent continuer à s’organiser dans le respect des mesures barrières, s’il s’agit d’une activité professionnelle. Les professionnels devront renseigner leur attestation permanente ou dérogatoire pour se rendre sur le lieu de tournage, durant les horaires du couvre-feu, en cochant la case « déplacement entre le domicile et lieu d’exercice de l’activité professionnelle »
Sur ma vie sociale
- Sur tout le territoire, les salles de théâtres, de spectacles, de cinéma sont fermées au public. En revanche des artistes professionnels souhaitant répéter ou faire de la captation peuvent se rendre dans ces établissements.
- Par ailleurs sur tout le territoire, les salles polyvalentes et salles des fêtes sont fermées. Elles peuvent rester ouvertes pour remplir une mission d’intérêt général (accueil d’un public vulnérable, collecte de sang, etc.).
- Les bibliothèques et archives sont ouvertes au public, dans le respect de protocoles sanitaires stricts.
- Les lieux de culte sont autorisés à ouvrir et les offices à s’y dérouler dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
- Les mariages civils peuvent avoir lieu dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
- C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de ne pas suspendre les visites, sauf temporairement, dans les cas où le virus se met à circuler dans l’établissement.
- A la place, le Gouvernement a émis, pour tout le territoire, des recommandations qui fonctionnent :
- d’abord, un respect absolu des mesures barrières. Le port du masque pendant toute la visite n’est pas une option, même si l’on doit parfois parler plus fort pour se faire entendre. Et au moindre doute, au moindre symptôme, on évite de rendre visite à son proche ;
- les visites se font dans un cadre régulé, sur rendez-vous, sur des plages suffisamment larges pour que les proches qui travaillent puissent venir. Elles se font dans un espace dédié, et dans les chambres si la situation l’impose, avec accord de la direction ;
- les activités collectives sont maintenues si elles sont compatibles avec les mesures barrières et les familles sont informées de toute nouvelle mesure prise.
Sur les tests et le vaccin
- Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, plus de 40 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés en France, soit plus d’un million de tests réalisés par semaine depuis la fin du mois d’août et jusqu’à 3,5 millions. Cet effort sans précédent place la France parmi les pays européens qui testent le plus. Elle entre dans le cadre de la stratégie globale des autorités sanitaires pour contenir l’épidémie : « tester, alerter, protéger ».
- Plus de 100 000 tests antigéniques par jour sont désormais réalisés dans les pharmacies et cabinets médicaux ou infirmiers. Près de 2 million de tests antigéniques ont également été réalisés dans les établissements de santé, EHPAD et barnums.
- Le site web sante.fr, accessible à tous, recense les points de test sur l’ensemble du territoire.
De plus les autorités sanitaires ont identifié 3 cibles parmi les asymptomatiques qui, toutes, répondent à un enjeu essentiel en matière de lutte contre le virus :
- Les personnels asymptomatiques des établissements médico-sociaux hébergeant des personnes âgées et des personnes handicapées à risque de développer des formes graves1, en particulier à leur retour de congé, dans un objectif de protection des personnes vulnérables (cf. en complément l’instruction spécifique du 26 octobre 2010) ;
- Les patients admis en urgence dans un établissement de santé2, pour prendre les bonnes décisions de prise en charge (pour une hospitalisation après passage aux urgences par exemple)
- Les passagers aériens, notamment pour les liaisons entre la métropole et les territoires ultra-marins, pour offrir des possibilités de dépistage supplémentaires aux personnes qui n’auraient pas pu bénéficier d’un test RT-PCR.
- Oui, à ce stade, seul le prélèvement nasopharyngé est validé et recommandé par la Haute autorité de santé. Un test antigénique détecte la présence du virus ou de fragments de virus SARS-CoV-2. Comme les tests par RT-PCR, ils permettent le diagnostic précoce des maladies dès la phase aiguë. Ils répondent à la question « le patient est-il oui ou non porteur du COVID-19 ? ». Comme le test de référence actuel, le RT-PCR, les tests antigéniques sont à ce jour réalisés à partir de prélèvements dans le nez, par écouvillon. Mais alors que le RT-PCR nécessite une analyse parfois de plusieurs heures en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en moins de 30 minutes.
- L’utilisation de tests rapides antigéniques présente un triple intérêt :
- Il permet d’ajouter une capacité supplémentaire de dépistage en complément des capacités déployées dans les laboratoires, hospitaliers ou de ville.
- Il est réalisable en dehors des laboratoires de biologie médicale (barnums, services hospitaliers, aéroports par exemple)
- Il permet de prendre dans un très laps de temps très court les mesures nécessaires (isolement, engagement du contact-tracing, etc.).
- Selon l’évolution des connaissances et des données disponibles, d’autres types de prélèvement pourraient être utilisés à l’avenir.
- Non, dans son avis du 8 octobre, la HAS a émis des recommandations qui concernent les publics symptomatiques et asymptomatiques. Elle indique ne pas être favorable à l’utilisation des tests antigéniques pour la recherche de « sujets contact », mais être favorable à ce qu’ils puissent être utilisés pour réaliser des actions de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées. C’est ce que les autorités sanitaires ont retenu comme option à ce stade dans le cadre de la montée en charge des expérimentations menées jusqu’alors : des dépistages sont actuellement organisés dans certains aéroports, d’autres le seront prochainement, dans le prolongement des expérimentations déjà conduites, dans les EHPAD, certains ESMS accueillant des personnes handicapées à risque et des établissements d’enseignement supérieur. Ces tests antigéniques rapides seront également proposés lors de l’accueil de patients en urgence dans des établissements de santé, afin de prendre les décisions de prise en charge et d’orientation les plus adaptées.
- A partir de la semaine prochaine, les professionnels de santé (officines, médecins généralistes, infirmiers) seront également en mesure de réaliser des tests antigéniques au profit des personnes symptomatiques, à l’exclusion de celles âgées de plus de 65 ans ou qui présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19. Pour ces personnes symptomatiques, les symptômes doivent dater de moins de 4 jours. Comme l’indique la HAS, le test RT-PCR doit en effet demeurer la référence. Au cours des prochaines semaines, si la montée en charge des capacités de test sur le territoire est jugée satisfaisante, le Ministère de la Santé pourra envisager d’élargir les cibles concernées.
Pour une première phase qui a commencé le 27 décembre, la HAS recommande de vacciner d’abord les personnes âgées qui résident en établissement, notamment les EHPAD. Il s’agit également des personnels y travaillant lorsque ces derniers ont plus de 65 ans ou présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19, par exemple parce qu’ils sont diabétiques. Cela représente environ 1 million de personnes, qui seront donc vaccinées en priorité.
Cette cible a été élargie le 4 janvier en y incluant les professionnels de santé de ville et d’hôpital qui ont plus de 50 ans ou présentant des comorbidités, ainsi que les pompiers et les aides à domicile de plus de 50 ans. Sont également concernées par cet élargissement les personnes handicapées vulnérables en établissements spécialisés, ainsi que les personnes travaillant dans ces établissements et âgés de plus de 50 ans.
A partir du 18 janvier, la vaccination sera élargie aux personnes âgées de 75 ans et plus qui ne sont pas en établissement mais à domicile, ce qui représente 5 millions de personnes. La vaccination sera également ouverte aux personnes, quel que soit leur âge, présentant une des pathologies (insuffisance rénale chronique, cancer sous traitement, transplantés d’organes, personnes atteintes de trisomie…) conduisant à un très haut risque de forme grave de la maladie, ce qui représente 800 000 personnes.
Ces personnes peuvent, depuis le 15 janvier, prendre rendez-vous par téléphone ou par internet (sur le site santé.fr) pour se faire vacciner.
Pour une seconde phase, qui commencera en février et s’étendra jusqu’au printemps, le périmètre de la vaccination sera encore élargi avec les personnes âgées de 65 à 74 ans, ainsi que les professionnels du médico-social âgés de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités.
Enfin pour une troisième phase, à partir du printemps, la vaccination sera ouverte à l’ensemble de la population.
Il a été décidé d’amplifier, d'accélérer et de simplifier la stratégie vaccinale française :
La vaccination dans les EHPAD va démarrer plus tôt, partout où les résidents sont prêts à être vaccinés. Pour ne pas gaspiller de doses de vaccins, il a été demandé aux EHPAD de veiller à calculer par avance le nombre de résidents qui peuvent effectivement être vacciné avant l’envoi des doses. Cette démarche prend un peu de temps.
Depuis le 6 janvier, 100 hôpitaux sont équipés en vaccins. Cela couvre tout le territoire métropolitain et ultra-marin.
Depuis le 4 janvier, en plus des hôpitaux, 100 centres de vaccination sont destinés à la médecine de ville, d’abord pour les professionnels de santé, les aides à domicile, et les pompiers. La semaine du 11 janvier, 500 centres ont été déployés et 800 centres supplémentaires seront ouverts le 18 janvier. Tous ces centres seront en capacité de donner des rendez-vous sur les quatre prochaines semaines.
Au final, il y aura plus d’un centre pour 100 000 habitants en France.
Pour développer ces centres de vaccination, les collectivités sont pleinement mobilisées. Dans chaque département des cellules de coordination, sous le pilotage des préfets et des délégués territoriaux des ARS, réunissent les représentants des médecins hospitaliers, des médecins de ville et les élus. Il est demandé aux collectivités un soutien médical lorsqu’elles disposent de médecins, par exemple pour les EHPAD, et d’une aide pour développer les centres de vaccination en lien avec ces soignants.
Mais il faut que nous soyons les plus nombreux possible à nous faire vacciner. Se faire vacciner, c’est se protéger, face à un virus dont nous connaissons maintenant la dangerosité et la contagiosité. Se faire vacciner, c’est aussi protéger les autres. C’est un acte altruiste.
Le 21 décembre, l’Agence européenne des médicaments s’est prononcée sur l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Pfizer/BioNtech et le 6 janvier sur le vaccin Moderna. Cette autorisation européenne obtenue, c’est une autorité sanitaire française, la Haute Autorité de Santé, qui se prononce. Ces étapes constituent des garanties indispensables avant de commencer à vacciner en France.
En savoir plus sur le site de l’ANSM : https://www.ansm.sante.fr/Dossiers/COVID-19-Vaccins/Les-vaccins-autorises/(offset)/3
Il doit également garantir que les vaccins autorisés arrivent rapidement et dans le cadre d’une logistique efficace.
Il doit faire en sorte que l’ensemble des professionnels de santé concernés soient mobilisés dans le champ de leurs compétences et que les publics prioritaires puissent accéder au vaccin dans des conditions de simplicité, de sécurité et de transparence qui préservent notamment leur capacité à savoir et donc à décider.
Une task-force européenne a ainsi été mise en place dès juin 2020 pour acquérir ces vaccins. Ce travail a aujourd’hui permis de signer 6 contrats d’approvisionnements au niveau européen et se poursuit. Il témoigne de la capacité des partenaires européens à unir leurs efforts et leurs compétences au bénéfice des citoyens européens. Grâce à ce travail, les prix sont les mêmes pour tous les pays ; les vaccins livrés à chaque pays arrivent au même moment et pour des quantités fixées au prorata de la population (15 % pour la France).
La France disposera ainsi d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes puisque le vaccin nécessite à ce jour 2 injections à quelques semaines d’intervalle. C’est plus que les besoins de notre pays mais c’est une marge de sécurité nécessaire. Il ne sera payé à la fin que ce qui sera effectivement livré.
Aujourd’hui, un peu plus d’un million de doses ont été livrées en France. La France va amplifier les commandes au niveau européen de vaccins pour pouvoir augmenter le rythme et l’intensité de ces livraisons. L’objectif est de disposer de plus de doses pour pouvoir amplifier et accélérer la vaccination.
A l’heure actuelle, le rythme de livraison est de 500 000 doses par semaine du vaccin Pfizer. Ce chiffre doublera à partir de mars avec 1 million de doses par semaine. Avec la validation de l’Agence européenne des médicaments le 6 janvier, la France disposera aussi bientôt du vaccin Moderna. Les 50 000 premières doses seront livrées dès le 11 janvier, ainsi que 50 000 autres d’ici la fin janvier. Les livraisons des doses de ce vaccin Moderna iront ensuite croissantes : 500 000 en février, 1 million en mars et en avril, plus de 2 millions en mai et en juin. Enfin, dès qu’ils seront autorisés par l’Agence européenne des médicaments, d’autres vaccins viendront compléter ceux déjà disponibles et permettront d’amplifier encore les commandes.
- De son état de santé ;
- De l’absence de contre-indications ;
- De son consentement après l’avoir informé des bénéfices et des risques de la vaccination.
- Dans les EHPAD, les familles des résidents seront associées à cette consultation.
- Lorsque le vaccin sera livré à l’établissement, la vaccination des personnes volontaires sera effectuée par un médecin.
- La vaccination se fera en deux injections, espacées de 21 jours.
Par ailleurs, le Président de la République a voulu que les citoyens puissent avoir connaissance des débats scientifiques, qu’ils puissent dialoguer avec les experts et aider les pouvoirs publics à être plus pertinents, plus clairs, plus attentifs à leurs préoccupations.
Dans cette perspective, un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, présidé par le Professeur Alain Fischer et placé auprès du ministre des solidarités et de la santé, est chargé d’appuyer le Gouvernement dans ses choix.
Ce conseil comprend des représentants des différentes parties prenantes que le Gouvernement entend associer à la mise en œuvre de cette politique vaccinale : experts scientifiques, y compris des sciences humaines et sociales, professionnels de santé, représentants des collectivités locales, associations de patients, citoyens eux-mêmes au travers du cadre de dialogue mis en place par le Conseil économique, social et environnemental.
La vaccination s’appuie sur ce mode de fonctionnement : elle introduit dans notre corps un virus inactivé, une partie du virus ou un ARN messager. Notre système immunitaire produit des anticorps en réaction à cette injection. Ainsi, le vaccin permet que notre système immunitaire reconnaisse spécifiquement l’agent infectieux s’il s’introduit dans notre organisme. Il est alors détecté, neutralisé et éliminé avant qu’il ne puisse nous rendre malade.
- Les personnes asymptomatiques qui ne sont pas personnes contacts, qu’elles aient été détectées isolément ou au sein d’un cluster, sauf lorsqu’un professionnel de santé l’estime nécessaire ;
- Les personnes symptomatiques depuis plus de 4 jours.
- Individuels : dès qu’un salarié présente des symptômes, le médecin du travail (ou toute personne autorisée sous sa supervision) pourra réaliser un test antigénique, et si le résultat est positif, remonter les résultats dans SIDEP, engager directement avec le patient le contact tracing, les démarches pour son arrêt de travail et l’accompagnement à l’isolement dans les meilleurs délais.
- Collectifs : dès qu’une entreprise suspecte un cluster parmi ses salariés, elle peut organiser une opération de dépistage collectif après l’avoir déclarée aux autorités de l’Etat. Le fonctionnement sera le même : pour tout cas positif, le contact tracing est engagé immédiatement et un accompagnement à l’isolement proposé. Ces dépistages pourront être faits en lien avec des laboratoires de biologie médicale (RT-PCR) ou des tests antigéniques.
En parallèle, 4 expérimentations de dépistage massif sont organisées entre le 14 décembre et la fin janvier, afin d’en évaluer l’intérêt scientifique et opérationnel, en lien avec les acteurs locaux et sous la supervision du Conseil scientifique.
- du 14 au 19 décembre, dans la communauté urbaine du Havre et celle d’Ardenne Métropole.
- Autour du 11 janvier à Roubaix et à Saint Etienne.
Elles reposent sur la réalisation d’une campagne massive de test, la mise en place d’équipe « TAP » chargée de réaliser le contact tracing, la mobilisation d’équipes de prévention, des modalités innovantes d’accompagnement à l’isolement. Elles donneront lieu à un suivi scientifique et à des retours d’expérience partagés au niveau national qui permettront d’adapter la nouvelle stratégie sur le terrain, au long cours.
L’Assurance maladie vous appellera ensuite deux fois sur la période de sept jours – pour s’assurer que votre isolement se déroule dans de bonnes conditions.
Aucune visite à domicile ne sera réalisée sans le consentement de la personne isolée. Elles sont donc déclenchées uniquement si la personne isolée a donné son accord et a sollicité un accompagnement. Concrètement, l’infirmière ou les équipes d’accompagnement qui viendront à votre domicile contacteront chaque personne à l’avance pour organiser la visite.
Les textes qui encadrent cette pratique sont ceux relatifs à la protection et à la transmission des données personnelles dans le cadre de la lutte contre l’épidémie (article 11 de la loi du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire modifiée) et plus généralement les grands principes du droit médical comme le respect du secret médical et le consentement au soin.
Dès l’apparition de ses symptômes, l’assuré devra s’auto-déclarer sur le site de l’Assurance maladie pour obtenir un récépissé qui devra être transmis à l’employeur pour permettre l’indemnisation de son arrêt de travail sans application du délai de carence. Si son test est positif, la personne sera rappelée par l’Assurance maladie qui soit prolongera elle-même son arrêt, soit la renverra vers son médecin traitant pour qu’il prescrive cette prolongation.
- Le confinement est levé.
- Il est donc à nouveau possible de nous déplacer, sans autorisation en journée, y compris entre régions, et passer Noël en famille.
- Il faut cependant limiter au maximum les déplacements inutiles et continuer à télétravailler lorsque cela est possible.
- Partout sur le territoire, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin est mis en place, avec l’obligation d’être muni d’une attestation de déplacement durant cette tranche horaire.
- Par exception à la règle du couvre-feu, il sera possible de circuler librement le soir du 24 décembre, sans attestation, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis.
- Il n’y aura pas d’exception au couvre-feu le soir du 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de circuler librement entre 20h et 6h et il conviendra de respecter strictement les règles du couvre-feu.
- Les activités extrascolaires en salle, notamment pour l’accueil des enfants durant les vacances scolaires, sont à nouveau autorisées avec des règles strictes, en revanche les colonies et les centres de vacances demeureront fermés.
- Les établissements artistiques relevant du spectacle vivant et des arts plastiques, notamment les écoles de musique et conservatoires, sont autorisés à accueillir des élèves mineurs, sauf pour les cours de chant.
- La règle concernant les offices et les cérémonies dans les lieux de culte demeure identique : le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
- Les mariages civils sont soumis aux mêmes règles que les mariages religieux.
- Des contraintes fortes demeurent toutefois durant cette période :
- Les grands rassemblements sont interdits ainsi que tous les événements festifs dans les salles à louer. Restent également fermés tous les lieux, qui comme les parcs d’attraction et les parcs d’expositions, sont susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes venant de régions différentes.
- Les bars, les restaurants, les discothèques, les salles de sport ne peuvent pour le moment rouvrir leurs portes.
- Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant le 7 janvier 2021.
- aLes enceintes sportives demeureront également fermées au public au moins jusqu’au 7 janvier 2021.
- Concernant les stations de sports d’hiver, les remontées mécaniques et les équipements collectifs sont fermés Le Gouvernement prépare actuellement un protocole pour envisager une ouverture de ces équipements en janvier 2021.
- Les activités extra-scolaires en plein air sont autorisées.
- Pour les cultes, les offices sont permis dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
- Les activités sportives individuelles de plein air sont autorisées.
- Tous les commerces et services à domicile peuvent recevoir du public, mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict qui a été négocié avec l’ensemble des professionnels. Les commerces ne doivent pas rester ouverts après 21 heures.
- Les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives peuvent aussi ouvrir dans les mêmes conditions.
En revanche, de nouvelles attestations doivent être utilisées durant les horaires du couvre-feu, de 20h à 6h. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de les recopier sur un papier libre.
En collaboration avec les centres régionaux de pharmacovigilance, une enquête sera menée pour surveiller en temps réel le degré/profil de sécurité des vaccins. En complément, des études seront conduites sur l’ensemble de la population ciblée par la vaccination afin de mesurer les risques de survenue d’évènements indésirables graves à la suite de la vaccination.
Sur signalement-sante.gouv.fr, les professionnels de santé ou les usagers pourront signaler tout effet indésirable à la suite d’une vaccination. Un comité de suivi hebdomadaire vaccins COVID-19 suivra les actions mises en place dans le cadre du dispositif renforcé de surveillance. A l’issue de chaque comité de suivi, l’ANSM publiera sur son site internet le rapport de pharmacovigilance, les chiffres clés et les résultats.
Enfin, un suivi de l’efficacité vaccinale sera mis en place par Santé publique France, en lien avec les centres nationaux de référence (CNR).
L’objectif est d’assurer une traçabilité de la vaccination. Les données enregistrées sont : qui a été vacciné, par qui, où, quand, par quel vaccin et quel numéro de lot. Des données similaires sont enregistrées pour la consultation pré-vaccinale. Ces données permettront d’assurer un suivi de la couverture vaccinale et du suivi de la campagne (nombre de personnes vaccinées, taux de personnes âgées vaccinées…). Elles seront également un outil précieux du dispositif renforcé de pharmacovigilance mis en place pour la sécurité des personnes vaccinées.
Après avoir effectué la demande sur declare.ameli.fr, il est possible de bénéficier d’un arrêt de 7 jours, débutant à la date à laquelle l’Assurance Maladie a informé le demandeur qu’il était cas contact.
Si la personne s’est isolée avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours. Si les résultats du test ne sont pas connus à la fin de l’arrêt, il est possible de demander une prolongation de l'arrêt dans la limite de 7 jours supplémentaires.
Pour vous faire vacciner vous devez prendre rendez-vous par téléphone (0800 009 110), ou Internet.
Il vous sera alors indiqué à quelle date et dans quel centre vous rendre pour vous faire vacciner.
Le jour de la vaccination, vous devrez vous munir d’une pièce d’identité ainsi que d’une carte vitale ou d’une attestation de droit.
Sur place, un médecin ou tout autre soignant vous posera quelques questions ou vous fera remplir un questionnaire. Cette étape vise à vérifier que vous pouvez être vacciné normalement.
Vous serez ensuite directement vacciné par un médecin, un infirmier ou tout autre soignant habilité à le faire. Il s’agit d’une injection intramusculaire, dans l’épaule le plus souvent, comme la plupart des vaccins.
Puis, vous serez invité à rester 15 minutes sur place par mesure de sécurité, puis à rentrer chez vous. Vous devrez vous faire vacciner une seconde fois 3 à 6 semaines plus tard.
Plusieurs moyens sont mis à disposition :
-Un numéro de téléphone, le 0800 009 110, accessible de 6h à 22h, 7 jours/7. Il permet d’orienter les personnes éligibles à la vaccination vers les centres de vaccination les plus proches de chez elles, auprès desquels elles peuvent fixer une date de rendez-vous pour réaliser la vaccination.
-Sur www.santé.fr. : Santé.fr permet aux personnes éligibles à la vaccination de se signaler et de prendre directement rendez-vous en ligne dans un centre de vaccination au plus proche de leur domicile. Santé.fr propose des informations relatives aux horaires d’ouverture, à l’accessibilité, au numéro de téléphone et au service de prise de rendez-vous en ligne.
-Il est également possible de prendre rendez-vous par téléphone directement auprès des centres de vaccination.
Les vaccinations débuteront à compter du 18 janvier prochain. Elles seront progressives et prendront plusieurs semaines, au fur et à mesure que les laboratoires fourniront les doses de vaccin nécessaires.
Sur la durée de l'isolement
- Vous avez été en contact à risque avec une personne malade
- Vous avez des symptômes de la maladie
- Vous avez un test positif
Comptez 7 jours d’isolement pour ne pas contaminer les autres. En revanche, si vous êtes concerné par l’une puis l’autre, ou par les trois situations, inutile d’additionner les 7. Il suffit de reprendre à 0 à chaque fois. Par exemple :
- Je suis cas contact à risque : je m’isole pendant 7 jours
- Pendant cette période, je fais un test. Le jour où je reçois mon résultat positif, je reprends à 0 et je recommence un isolement de 7 jours.
Au moindre doute : appelez votre médecin.
- Je m’isole
- Je consulte ou téléconsulte mon médecin.
- Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, je suis prioritaire
Je suis testé positif à la COVID-19
- Je reste isolé pendant 7 jours à partir de la date de début des symptômes
- Je bénéficie d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie
Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ?
- Si au bout de 7 jours je n’ai pas de fièvre, l’isolement est levé, je peux sortir
- Si j’ai de la fièvre à la fin des 7 jours, je consulte ou téléconsulte mon médecin traitant pour évaluer ma santé et je reste en isolement jusqu’à 48h après la disparition de la fièvre.
Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ?
- Je continue le port rigoureux du masque chirurgical, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique
- J’évite tout contact avec des personnes vulnérables
- Je m’isole pendant 7 jours à partir de la date du dernier contact avec le cas confirmé
- Je réalise un test au 7ème jour et prends immédiatement un rendez-vous, car je suis prioritaire. Dans l’attente du résultat, je reste en isolement
- Je bénéficie d’un arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin généraliste.
Le résultat du test est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date du prélèvement du test
Le résultat est négatif ? Ma période d’isolement est terminée. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique est nécessaire. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.
Je développe des symptômes au cours de ces 7 jours d’isolement ?
- Je consulte ou téléconsulte mon médecin
- Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, j’ai une prescription, je suis prioritaire
- Je continue mon isolement en attendant le résultat du test, même après 7 jours
- Je bénéficie d’une prolongation de mon arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin.
Le résultat est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date de début des symptômes.
Le résultat est négatif ? Je continue l’isolement jusqu’à la date prévue initialement. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque grand public le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique sont nécessaires. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.
Dès la réception de mon test positif :
- Je m’isole pour une durée de 7 jours à partir de la date du prélèvement du test
- Je peux bénéficier d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie
Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ? Si au bout de 7 jours je n’ai pas développé de symptômes, l’isolement est levé.
Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ? Je continue le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique pendant la semaine qui suit la levée de mon isolement. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.
Je développe des symptômes pendant ma période d’isolement ? Je consulte ou téléconsulte mon médecin. Je deviens un cas symptomatique. Ma durée d’isolement est prolongée à partir de la date de début des symptômes de 7 jours pleins et je suis le protocole classique des cas symptomatiques.
Je n’ai pas de symptôme mais je suis un contact à risque : dans ce cas je dois faire un test immédiatement pour accélérer, en cas de test positif, la recherche des personnes contacts
Dans tous les cas je reste au moins en isolement 7 jours après la guérison de la dernière personne avec qui je partage mon logement.
De plus, pour les personnes qui vivent avec un cas Covid-19 à domicile, afin de ne pas être contaminé, il faut respecter scrupuleusement les comportements barrières et les mesures d’isolement disponibles sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.
Ces comportements barrières renforcés sont les suivants :
- Eviter tout contact physique
- Prendre sa température 2 fois par jour
- Eviter de rester dans la même pièce
- Eviter de prendre les repas à la même table et de dormir dans le même lit que la personne contaminée
- Ne pas recevoir de visiteurs au domicile en dehors des soignants/aidants
- Désinfecter les pièces, les surfaces et les objets après utilisation par le malade
- Limiter les échanges à 15 minutes maximum, en respectant la distanciation d’un mètre
- Aérer très régulièrement le logement (au moins 10 minutes plusieurs fois par jour)
- Laver le linge et la vaisselle à minimum 60°C
- Ne pas disperser les poussières, privilégier l’éponge et la serpillère à l’aspirateur
- Utiliser un sac poubelle dédié (mouchoirs, lingettes, etc.) et le jeter avec les ordures ménagères
Par ailleurs, il faut être précis : la réduction de l’isolement à 7 jours ne signifie pas que tout le monde est autorisé à sortir au bout de 7 jours. En effet, il faut pouvoir fournir un test RT-PCR négatif afin de lever l’isolement (pour plus d’informations, voir la FAQ « isolement » du 11 septembre). Pour les 7 jours suivants la période d’isolement, les personnes contacts doivent également respecter rigoureusement les mesures et maintenir une limitation des contacts notamment avec les personnes à risque de forme grave.
Sur les élus et les collectivités
Le 1er avril 2020, une ordonnance du Conseil des ministres a été prise, visant à assurer la continuité du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compétences des collectivités territoriales et des établissements publics locaux afin de faire face à l’épidémie de COVID-19 :
Sur l'application TousAnticovid
TousAntiCovid vient compléter l’action des médecins et de l’Assurance maladie, visant à contenir la propagation du virus en stoppant au plus vite les chaînes de contamination.
L’identification des contacts par les médecins et l’Assurance maladie permet de prévenir votre entourage si vous êtes testé positif au Covid-19. TousAntiCovid élargit la recherche aux personnes que vous avez croisées, mais dont vous ne connaissez pas l’identité.
Par conséquent, chaque téléchargement de TousAntiCovid est une occasion supplémentaire de prévenir et d’être prévenu en cas de contact avec une personne contaminée.
TousAntiCovid a un rôle complémentaire. L’objectif est double :
- Gagner du temps en identifiant plus vite des cas contacts qui seront par ailleurs identifiés par les enquêtes réalisées par les médecins et par l’Assurance maladie.
- Pouvoir alerter des contacts que les personnes ne connaissent pas (les personnes croisées dans les transports en commun ou au supermarché par exemple).
Plus d’informations sur le site du ministère de la Santé et des Solidarités
Retrouvez plus d'informations sur les sites dédiés des ministères :
Contacts utiles
Urgence-sécurité et écoute :
En cas de danger immédiat : 17
Violences sur les enfants : 119 (ou sur le site internet allo119.gouv.fr)
Violences conjugales : 3919 (ou sur le site internet arretonslesviolences.gouv.fr)
Plateforme nationale d’appui médico-psychologique pour tous les professionnels de santé : 0800 73 09 58 (n° vert)
Urgence pour ma santé ou celle de mes proches :
Si j’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au COVID-19 :
- Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation ;
- Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j'appelle le SAMU (15) ou j'envoie un message au numéro d’urgence pour les sourds et malentendants (114).
Informations :
Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.
Si vous avez des difficultés pour entendre ou parler par téléphone en raison d’un handicap, vous pouvez vous rendre sur l'espace de contact ouvert dédié aux personnes sourdes, malentendantes ou aveugles.
J’habite à l’étranger, qui appeler ?
L’Ambassade et consulat de votre lieu de résidence. Par ailleurs, le ministère met à jour régulièrement son site de conseils aux voyageurs.
Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.