ordiecole.com : Jean Rostand, biologiste et écrivain

(Paris 1894 - Saint-Cloud 1977)



  • fils d'Edmond (Marseille 1868-Paris 1918, l'auteur de Cyrano de Bergerac)
  • connu par ses travaux sur la parthénogénèse et la tératogénèse (en particulier chez les batraciens)
  • possédait un "étang à monstres" dans le parc de sa demeure de Ville-d'Avray (près de Nanterre)
  • voisin et ami de Boris Vian (né à Ville-d'Avray en 1920, mort à Paris en 1959)
  • pris position avec courage contre les expériences nucléaires françaises
  • membre de l' Académie française : voir cette page

    Voici la notice que l' Académie Française donne à son sujet :

          Né à Paris, le 30 octobre 1894.
          Jean Rostand était fils du dramaturge Edmond Rostand, membre de
          l'Académie française. Attiré vers les sciences davantage que vers les
          lettres de tradition familiale, il obtint sa licence de sciences et, s'étant
          découvert une véritable passion pour la biologie, travailla pendant la
          Première Guerre mondiale dans le laboratoire du professeur Vincent sur
          le vaccin antithyphique.
          Ayant participé en 1936 à la création de la section de biologie au Palais
          de la Découverte, il organisa à Ville d'Avray son propre laboratoire, où il
          devait se consacrer sur les amphibiens à de nombreuses recherches,
          touchant notamment au domaine de la parthénogenèse et de la
          gynogenèse, où il fit d'importantes découvertes.
          Il est l'auteur d'une oeuvre scientifique exceptionnellement abondante qui
          comprend : Les Chromosomes, artisans de l'hérédité et du sexe, De la
          mouche à l'homme, La Formation de l'être, Etat présent du
          transformisme, L'Evolution des espèces, Du germe au nouveau-né, La vie
          des crapauds, Les Problèmes de l'hérédité et du sexe, Du nouveau-né à
          l'adulte, De l'adulte au vieillard, La vie des libellules, La Nouvelle
          Biologie, La parthénogenèse des vertébrés, Biologie et médecine,
          Hérédité et Racisme, La vie et ses prophètes, Moeurs nuptiales des
          bêtes, Science et Génération, l'Homme, Les Idées nouvelles de la
          génétique, La Genèse de la vie, La vie des vers à soie, Esquisse d'une
          histoire de la biologie, L'Avenir de la biologie, La Parthénogenèse
          animale, La Biologie et l'Avenir humain, Les Origines de la biologie
          animale et l'abbé Spallanzani, Les Grands courants de la biologie, La
          Génétique des batraciens, L'Hérédité humaine, Instruire sur l'homme, La
          Vie cette aventure, Les Crapauds, Les Grenouilles et quelques grands
          problèmes biologiques, Peut-on modifier l'homme ?, L'Atomisme en
          biologie, Science fausse et fausses sciences, Pensées d'un biologiste,
          Nouvelles pensées d'un biologiste.
          Biologiste et généticien, figure pittoresque dans le monde scientifique mais
          par certains côtés géniale, Jean Rostand sut s'imposer comme un
          chercheur original et indépendant d'une grande liberté d'esprit, en marge
          des circuits universitaires et officiels auxquels il préférait sa retraite
          studieuse de Ville d'Avray. Il sut être un écrivain de talent quand il se
          consacrait, hors de la science, à son goût pour les lettres. On lui doit à ce
          titre plusieurs romans et essais : Le Retour des pauvres (sous le
          pseudonyme de Jean Sokori), La Loi des riches, Pendant qu'on souffre
          encore, Ignace ou l'écrivain, Deux Angoisses : la mort, l'amour, Les
          Familiotes et autres essais de mystique bourgeoise, De la Vanité et de
          quelques autres sujets, De l'Amour des idées, Valère ou l'Exaspéré, Le
          Mariage, Julien ou une conscience, Journal d'un caractère, Pages d'un
          moraliste. C'est le moraliste qu'il fut de plus en plus alors qu'il avançait en
          âge.
          Après une première élection blanche, le 22 mai 1958, en pleine crise
          politique, où il n'obtint que 18 voix contre le bâtonnier Charpentier au
          fauteuil de Claude Farrère, Jean Rostand fut finalement élu à l'Académie
          française le 16 avril 1959, par 17 voix au fauteuil d'Édouard Herriot. Il fut
          reçu le 12 novembre 1959 par Jules Romains.

          Mort le 4 septembre 1977
          Successeur : Michel Déon
          VIIIe fauteuil

  • Jean Rostand chez fr.wikipedia.org
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